L’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) avait fait beaucoup de bruit en affirmant mi-juin que la nouvelle formule du Levothyrox posait problème. S’appuyant sur une étude qu’elle avait commanditée, l’association parlait d’anomalie dans la composition du médicament Levothyrox nouvelle génération. Elle avait ensuite avancé l’hypothèse selon laquelle ces anomalies pourraient expliquer les effets secondaires rapportés par de nombreux patients depuis qu’ils sont passé à cette nouvelle version du médicament en 2017.
A l’époque la contradiction du laboratoire Merck n’avait pas été suffisante pour contredire l’association. Cette fois, la voix de l’Agence nationale du médicament (ANSM) pourrait bien changer la donner. La plus haute instance de contrôle des médicaments vient de publier les conclusions de son enquête sur le Levothyrox. Aucune anomalie n’a été détectée et rien ne permet d’avancer ce que l’association a avancé. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’ANSM ne prend pas de pincettes : « Les informations répétées mettant en cause la qualité de la nouvelle formule du Levothyrox sont donc infondées. » Aucun sous-dosage n’a été observé contrairement à ce que l’association avait affirmé. « Cette dernière avait affirmé que les analyses réalisées pour son compte montraient une « teneur en lévothyroxine, seul composant hormonalement utile du médicament (..) gravement inférieure aux spécifications en vigueur ». L’association relevait, en outre, « la présence, très anormale, de dextrothyroxine », une molécule autrefois employée contre le cholestérol. Une allégation également contredite par l’ANSM : « les analyses montrent la présence de traces de dextrothyroxine, de l’ordre 0,1 %, dans l’ancienne formule et dans la nouvelle formule de Levothyrox. » » rapporte 20 Minutes.
Des résultats qui interrogent sur la démarche de l’AFMT dont le rapport a été analysé par l’Agence du médicament : « l’absence d’échantillons de référence, de mention du laboratoire responsable, ainsi que l’utilisation d’une méthodologie manifestement inappropriée à l’analyse d’un produit fini, rend l’exploitation des analyses de l’AFMT impossible. »
A l’époque la contradiction du laboratoire Merck n’avait pas été suffisante pour contredire l’association. Cette fois, la voix de l’Agence nationale du médicament (ANSM) pourrait bien changer la donner. La plus haute instance de contrôle des médicaments vient de publier les conclusions de son enquête sur le Levothyrox. Aucune anomalie n’a été détectée et rien ne permet d’avancer ce que l’association a avancé. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’ANSM ne prend pas de pincettes : « Les informations répétées mettant en cause la qualité de la nouvelle formule du Levothyrox sont donc infondées. » Aucun sous-dosage n’a été observé contrairement à ce que l’association avait affirmé. « Cette dernière avait affirmé que les analyses réalisées pour son compte montraient une « teneur en lévothyroxine, seul composant hormonalement utile du médicament (..) gravement inférieure aux spécifications en vigueur ». L’association relevait, en outre, « la présence, très anormale, de dextrothyroxine », une molécule autrefois employée contre le cholestérol. Une allégation également contredite par l’ANSM : « les analyses montrent la présence de traces de dextrothyroxine, de l’ordre 0,1 %, dans l’ancienne formule et dans la nouvelle formule de Levothyrox. » » rapporte 20 Minutes.
Des résultats qui interrogent sur la démarche de l’AFMT dont le rapport a été analysé par l’Agence du médicament : « l’absence d’échantillons de référence, de mention du laboratoire responsable, ainsi que l’utilisation d’une méthodologie manifestement inappropriée à l’analyse d’un produit fini, rend l’exploitation des analyses de l’AFMT impossible. »