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En se prêtant au jeu de l’autoévaluation, les médias peuvent donner plus confiance aux lecteurs. C’est le sens de la proposition de Reporter sans frontières (RSF) et de sa « Journalism Trust initiative (JTI). « L'autoévaluation, qui permet aux entités médiatiques de vérifier, d'améliorer et de faire valoir la qualité de leurs pratiques journalistiques, est au coeur de cet outil. L'objectif ? Bâtir un écosystème d'information plus sain, où il sera possible d'identifier et de promouvoir l'information fiable, et ainsi de restaurer la confiance du grand public dans les médias » avance l’ONG.
Les critères retenus par RSF l’ont été après consultation auprès de 130 acteurs qui font référence sur le sujet de l’information : médias, universitaires, entreprises ou organismes de régulation. « L'offre de la plateforme JTI comprend trois étapes. En premier lieu, l'entité médiatique est invitée à effectuer une autoévaluation via l'application internet, qui consiste en une vérification, en interne, de sa conformité avec le cadre de référence, la "norme" JTI. Ensuite, elle peut choisir de diffuser publiquement et de publier les résultats de cette autoévaluation, qui prendra la forme d'un rapport de transparence. Enfin, la dernière étape du processus consiste en un audit externe donnant lieu à une évaluation indépendante par un organisme certificateur accrédité. Après avoir complété avec succès ces trois étapes, l'entité médiatique sera certifiée et recevra un label JTI » continue le communiqué.
L’idée a le mérite d’être une réponse ingénieuse au constat de perte de confiance du public dans les médias. « Dans le chaos informationnel actuel, les fausses nouvelles, la propagande et les discours de haine ont un avantage compétitif sur le journalisme. Cela entraîne des conséquences négatives à la fois pour le public, en limitant sa capacité à prendre des décisions basées sur des faits, et pour la soutenabilité du journalisme. Si nous voulons sortir de cet engrenage, nous devons inverser la tendance en encourageant le journalisme à travers un mécanisme de tiers de confiance. La JTI est une initiative qui vise à changer la donne en faisant de la conformité à des normes professionnelles un atout tangible et, au final, un gage de durabilité du journalisme », a plaidé le responsable de RSF, Christophe Deloire.
Les critères retenus par RSF l’ont été après consultation auprès de 130 acteurs qui font référence sur le sujet de l’information : médias, universitaires, entreprises ou organismes de régulation. « L'offre de la plateforme JTI comprend trois étapes. En premier lieu, l'entité médiatique est invitée à effectuer une autoévaluation via l'application internet, qui consiste en une vérification, en interne, de sa conformité avec le cadre de référence, la "norme" JTI. Ensuite, elle peut choisir de diffuser publiquement et de publier les résultats de cette autoévaluation, qui prendra la forme d'un rapport de transparence. Enfin, la dernière étape du processus consiste en un audit externe donnant lieu à une évaluation indépendante par un organisme certificateur accrédité. Après avoir complété avec succès ces trois étapes, l'entité médiatique sera certifiée et recevra un label JTI » continue le communiqué.
L’idée a le mérite d’être une réponse ingénieuse au constat de perte de confiance du public dans les médias. « Dans le chaos informationnel actuel, les fausses nouvelles, la propagande et les discours de haine ont un avantage compétitif sur le journalisme. Cela entraîne des conséquences négatives à la fois pour le public, en limitant sa capacité à prendre des décisions basées sur des faits, et pour la soutenabilité du journalisme. Si nous voulons sortir de cet engrenage, nous devons inverser la tendance en encourageant le journalisme à travers un mécanisme de tiers de confiance. La JTI est une initiative qui vise à changer la donne en faisant de la conformité à des normes professionnelles un atout tangible et, au final, un gage de durabilité du journalisme », a plaidé le responsable de RSF, Christophe Deloire.
