Pendant que la crise faisait rage entre la Catalogne et Madrid mais aussi entre les Catalans eux-mêmes, les affaires n’allaient pas bien. D’après l’évaluation du gouvernement espagnol, le ralentissement de la croissance de la région impliquerait un manque à gagner d’un milliard d’euros causé par la tension politique.
C’est le ministre de l’Economie du pays Luis de Guindos qui a lancé ce chiffre. « La Catalogne avait une croissance au-dessus de celle de l'Espagne, c'est un des moteurs fondamentaux de la reprise espagnole, cependant au quatrième trimestre, c'est devenu un fardeau » a-t-il déclaré. « Le ministre a attribué ce ralentissement de la croissance dans la région qui fournit 19% du PIB espagnol à "l'énorme incertitude, inquiétude et perte de confiance générées par les décisions du précédent gouvernement" régional de l'indépendantiste Carles Puigdemont » rapporte Capital.
Juste après cette déclaration, le ministre a appelé les indépendantistes à la responsabilité. Sorte d’aveu de faiblesse du gouvernement central qui est entré dans le rapport de force avec des indépendantistes toujours populaires et légitimes par les urnes.
Depuis le vote en septembre de lois d’autonomie puis d’un référendum d’autodétermination en octobre qui avait débouché sur la déclaration unilatérale d’indépendance fin octobre, les choses ont dégénéré avec Madrid qui poursuit pour sédition et rébellion les leaders du mouvement. Le président catalan destitué Carles Puigdemont est réfugé à Bruxelles pour éviter la détention provisoire, sort de son vice-président.
Mais depuis que Madrid a haussé le ton, les élection régionale ont eu lieu fin décembre et les indépendantistes sont de nouveau majoritaires au parlement local. « Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy est cependant toujours dans l'attente de l'adoption du budget de l'Etat pour 2018, qui ne peut être approuvé qu'avec les voix des députés du Parti nationaliste basque (PNV). Mais alors qu'ils avaient soutenu M. Rajoy l'an dernier, ces députés basques refusent de voter ce budget notamment tant que la Catalogne restera sous la tutelle de Madrid imposée après la proclamation d'indépendance » ajoute Capital.
C’est le ministre de l’Economie du pays Luis de Guindos qui a lancé ce chiffre. « La Catalogne avait une croissance au-dessus de celle de l'Espagne, c'est un des moteurs fondamentaux de la reprise espagnole, cependant au quatrième trimestre, c'est devenu un fardeau » a-t-il déclaré. « Le ministre a attribué ce ralentissement de la croissance dans la région qui fournit 19% du PIB espagnol à "l'énorme incertitude, inquiétude et perte de confiance générées par les décisions du précédent gouvernement" régional de l'indépendantiste Carles Puigdemont » rapporte Capital.
Juste après cette déclaration, le ministre a appelé les indépendantistes à la responsabilité. Sorte d’aveu de faiblesse du gouvernement central qui est entré dans le rapport de force avec des indépendantistes toujours populaires et légitimes par les urnes.
Depuis le vote en septembre de lois d’autonomie puis d’un référendum d’autodétermination en octobre qui avait débouché sur la déclaration unilatérale d’indépendance fin octobre, les choses ont dégénéré avec Madrid qui poursuit pour sédition et rébellion les leaders du mouvement. Le président catalan destitué Carles Puigdemont est réfugé à Bruxelles pour éviter la détention provisoire, sort de son vice-président.
Mais depuis que Madrid a haussé le ton, les élection régionale ont eu lieu fin décembre et les indépendantistes sont de nouveau majoritaires au parlement local. « Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy est cependant toujours dans l'attente de l'adoption du budget de l'Etat pour 2018, qui ne peut être approuvé qu'avec les voix des députés du Parti nationaliste basque (PNV). Mais alors qu'ils avaient soutenu M. Rajoy l'an dernier, ces députés basques refusent de voter ce budget notamment tant que la Catalogne restera sous la tutelle de Madrid imposée après la proclamation d'indépendance » ajoute Capital.