Lorsque Joe Biden était Vice-Président, l’Iran signait l’accord sur le nucléaire. Insatisfait concernant les aspects balistiques et capacités militaires du pays, Donald Trump a fait capoter l’accord sans que les autres signataires ne parviennent à contourner les sanctions américaines. Mais à l’heure où l’administration Trump vit ses derniers jours, l’Iran entend bien avoir le cœur net sur les dispositions de présidence Joe Biden. C’est ainsi que l’on peut interpréter l’annonce par Téhéran de la reprise de l’enrichissement de l’uranium à 20%, c’est-à-dire au-delà de ce qui était prévu par l’accord de 2015 (JCPoA).
« La politique de « pression maximale » choisie par l’administration Trump n’a apporté aucun résultat, souligne ainsi le régime iranien. Au contraire, elle a rapproché la République islamique de la bombe, grâce aux violations de ses engagements pris à la signature de l’accord. Le délai pour accumuler la matière fissile nécessaire a été fortement réduit, bien en deçà d’une année. Mais Téhéran prend aussi le risque de surestimer son jeu, de s’isoler en crispant la Russie et la Chine, et d’affaiblir encore plus le JCPoA » explique Le Monde .
Difficile en effet de reprocher à l’Iran de ne pas respecter l’accord quand Washington en est sorti et a décrété des sanctions très rudes contre le pays, forçant les investisseurs étrangers dépendant du dollar à quitter le pays. « Le retrait des Etats-Unis du JCPoA, en 2018, avait entraîné un an plus tard le début d’une fuite en avant, contrôlée et graduelle, de l’Iran, se sentant libre de reprendre son programme, dès lors que les sanctions économiques contre la République islamique étaient confortées, et non levées. Le JCPoA avait réduit le nombre de centrifugeuses dont dispose l’Iran de 21 000 à 5 060, et limité le taux d’enrichissement à 3,67 %, alors qu’il avait déjà atteint 20 %. En outre, l’accord plafonnait les stocks d’uranium enrichi à 300 kg » appuie le quotidien français.
Alors que les équipes de Joe Biden ont assuré vouloir renouer avec la logique de l’accord de 2015, la partie sera plus difficile avec un enrichissement d’uranium aussi important.
« La politique de « pression maximale » choisie par l’administration Trump n’a apporté aucun résultat, souligne ainsi le régime iranien. Au contraire, elle a rapproché la République islamique de la bombe, grâce aux violations de ses engagements pris à la signature de l’accord. Le délai pour accumuler la matière fissile nécessaire a été fortement réduit, bien en deçà d’une année. Mais Téhéran prend aussi le risque de surestimer son jeu, de s’isoler en crispant la Russie et la Chine, et d’affaiblir encore plus le JCPoA » explique Le Monde .
Difficile en effet de reprocher à l’Iran de ne pas respecter l’accord quand Washington en est sorti et a décrété des sanctions très rudes contre le pays, forçant les investisseurs étrangers dépendant du dollar à quitter le pays. « Le retrait des Etats-Unis du JCPoA, en 2018, avait entraîné un an plus tard le début d’une fuite en avant, contrôlée et graduelle, de l’Iran, se sentant libre de reprendre son programme, dès lors que les sanctions économiques contre la République islamique étaient confortées, et non levées. Le JCPoA avait réduit le nombre de centrifugeuses dont dispose l’Iran de 21 000 à 5 060, et limité le taux d’enrichissement à 3,67 %, alors qu’il avait déjà atteint 20 %. En outre, l’accord plafonnait les stocks d’uranium enrichi à 300 kg » appuie le quotidien français.
Alors que les équipes de Joe Biden ont assuré vouloir renouer avec la logique de l’accord de 2015, la partie sera plus difficile avec un enrichissement d’uranium aussi important.