« Le Sénat français peut est en mesure de prendre fait et cause pour un amendement de la sénatrice Nathalie Delattre au « Projet de loi contre le séparatisme» auquel il ajoutera à la protection des femmes. Si cet amendement est accepté, la captivité conjugale - la naissance forcée d'un mariage contre la volonté de la femme - sera activement interdite et combattue en France. La France serait, après les Pays-Bas , le deuxième pays au monde à légiférer sur ce droit » triomphe l’ONG Femmes for Freedom.
Peu importe si le concept est intégré au projet de loi, estime l’association, le simple fait que le concept de captivité conjugale soit intégré au débat public en France est une victoire. « Il s'appuie sur la législation néerlandaise ainsi que sur les recommandations de Renew Europe . Les deux sont le résultat d'une longue bataille juridique et politique menée par l'organisation de défense des droits des femmes Femmes for Freedom. Femmes for Freedom se réjouit de cette percée en France. Il espère que d'autres États membres de l'UE suivront la France et les Pays-Bas dans cet important combat pour la protection et la promotion des droits des femmes pour toutes les femmes de l'UE » explique le communiqué.
Par hors de propos, la question du droit des femmes est au cœur des débats sur le séparatisme qui évoque notamment « l'interdiction des déclarations de virginité par les médecins pour les filles et les femmes ; Politiques d'application strictes contre les mariages arrangés ; Une approche rigoureuse de la polygamie. »
« La captivité conjugale est le début forcé d'un mariage. La femme veut dissoudre un mariage religieux, fermé et islamique, mais pas son mari. Un divorce islamique n'est possible qu'avec la coopération du mari. Ce n'est pas le cas lorsque l'homme veut divorcer et la femme non. Un homme peut toujours divorcer, quel que soit le consentement de la femme. C'est une grave injustice » précise Femmes for freedom.