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La société a-t-elle besoin de retrouver confiance dans le monde de la santé ?


Clarisse Rosius
Mardi 23 Mai 2017





Pour la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP), rétablir la confiance avec le monde de la santé passe par un renouvellement des pratiques mais aussi des équipes du futur ministre.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Dans un communiqué, la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) annonce souhaiter travailler avec la nouvelle équipe gouvernementale dans un esprit ouvert et constructif afin de rétablir la confiance avec le monde de la santé mais avertit que le renouvellement des pratiques devra nécessairement s'accompagner d'un renouvellement des équipes.

« Il existe un réel besoin de tourner la page d'un quinquennat qui a été douloureux et d'ouvrir un nouveau chapitre. C'est une aspiration assez largement partagée aujourd'hui chez l'ensemble des acteurs de santé. Nous sommes prêts aujourd'hui à travailler ensemble, avec le nouveau président, un nouveau gouvernement et un nouveau ministre de la Santé dans une posture ouverte et constructive », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés, à l'occasion de l'ouverture de la Paris Healthcare Week, le grand rendez-vous annuel des professionnels du monde de la santé, qui se tient à Paris, du 16 au 18 mai.

Le nouveau président Emmanuel Macron a insisté au cours de sa campagne sur le besoin d'un renouvellement des pratiques politiques, et en particulier sur l'impérieuse nécessité de décloisonner et de rééquilibrer les approches en matière de santé, en faisant travailler ensemble les acteurs de soins, publics et privés.

Le Président de la FHP poursuit : « Il y a aujourd'hui entre des acteurs que l'on a voulu diviser un réel désir d'unité, de coopération, et aussi de respect. Il y a donc de fortes attentes qui s'expriment et que nous aurons l'occasion de partager avec les nouveaux pouvoirs publics. Nous attendons avec impatience la nomination d'un nouveau ministre de la Santé, qui est bien sûr de la prérogative du président de la République. En revanche, nous ne comprendrions pas de retrouver au sein du cabinet du nouveau ministre des collaborateurs ayant piloté l'élaboration de la loi santé de Marisol Touraine, qui aura marqué une hostilité sans précédent vis-à-vis de l'hospitalisation privée et de la médecine libérale, et plus largement des acteurs de santé ».