C’était la fois de trop pour l’ancienne basketteuse Emmeline Ndongue. « Le 19 juillet, je petit-déjeunais tranquillement devant une chaîne info quand les news sportives sont arrivées. Première journée de l’Euro 2017 de foot. La (ou le) journaliste annonce : « Première victoire dans cette phase de poule pour l’Equipe de France de foot féminin. » L’Equipe de France de foot féminin ! Vraiment ? » commence-t-elle dans une tribune publiée sur le site LesSportivesMag.fr. Ni une ni deux, la sportive se défoule sur Twitter « Petit rappel… Ce n’est pas le FOOT qui est FEMININ, mais l’Equipe de France qui est FEMININE ! #jdcjdr #unpeuagacée #Euro2017 » écrit l’ancienne championne d’Europe en 2009.
La mise au point est grammaticale, mais pas uniquement. « Je ne dis rien, mais je dis tout. Dans ce contexte, si nous parlons de foot féminin, cela signifie que c’est un sport à part. De ce que j’en ai compris (après avoir bien suivi l’Euro 2017), il serait pratiqué par 2 équipes de 11 partenaires, sur un terrain de football réglementaire, avec un ballon de même taille et poids que celui utilisé à l’Euro 2016. Les règles ne diffèrent pas de celles d’un match de Ligue 1, si ce n’est peut-être un peu moins de cinéma et de réclamations auprès de l’arbitrage. Par conséquent, nous parlons bien de football, sans adjectif le qualifiant » continue-t-elle.
Elle marque de fait un point. Le genre ne définit pas le sport même si, ajoute-t-elle, les différences existent évidemment entre les performances et les styles selon si le sport est pratiqué par des hommes ou des femmes. « C’est l’athlète ou l’équipe qui sont masculins ou féminins. Qualifier le sport par le genre de celle ou celui qui le pratique, c’est signifier qu’il est différent. Mais ce sont les mêmes coups droits, grands écarts, chronos que l’on acclame lors des compétitions. Oui, la puissance, la souplesse, la précision diffèrent, mais ce n’est pas qu’une question de sexe, c’est aussi une histoire de talent et de travail » ajoute Emmeline Ndongue.
Enfin, fait remarquer la sportive, ce phénomène est révélateur d’une mentalité qui considère que, par défaut une équipe est masculine et que donc il faut préciser féminine uniquement. « Pourquoi ces messieurs seraient-ils Equipe de France et nous Equipe de France féminine ? Comme s’ils étaient seuls à représenter tout le peuple français, à importer, à marquer l’histoire. L’égalité passe aussi par là. Donc pour la route, un dernier petit rappel : Non, l’équipe de France masculine de Basketball n’a pas offert, en 2013, un tout premier titre européen à l’histoire de sa fédération. Les filles l’avaient déjà fait en 2001… » conclue-t-elle.
La mise au point est grammaticale, mais pas uniquement. « Je ne dis rien, mais je dis tout. Dans ce contexte, si nous parlons de foot féminin, cela signifie que c’est un sport à part. De ce que j’en ai compris (après avoir bien suivi l’Euro 2017), il serait pratiqué par 2 équipes de 11 partenaires, sur un terrain de football réglementaire, avec un ballon de même taille et poids que celui utilisé à l’Euro 2016. Les règles ne diffèrent pas de celles d’un match de Ligue 1, si ce n’est peut-être un peu moins de cinéma et de réclamations auprès de l’arbitrage. Par conséquent, nous parlons bien de football, sans adjectif le qualifiant » continue-t-elle.
Elle marque de fait un point. Le genre ne définit pas le sport même si, ajoute-t-elle, les différences existent évidemment entre les performances et les styles selon si le sport est pratiqué par des hommes ou des femmes. « C’est l’athlète ou l’équipe qui sont masculins ou féminins. Qualifier le sport par le genre de celle ou celui qui le pratique, c’est signifier qu’il est différent. Mais ce sont les mêmes coups droits, grands écarts, chronos que l’on acclame lors des compétitions. Oui, la puissance, la souplesse, la précision diffèrent, mais ce n’est pas qu’une question de sexe, c’est aussi une histoire de talent et de travail » ajoute Emmeline Ndongue.
Enfin, fait remarquer la sportive, ce phénomène est révélateur d’une mentalité qui considère que, par défaut une équipe est masculine et que donc il faut préciser féminine uniquement. « Pourquoi ces messieurs seraient-ils Equipe de France et nous Equipe de France féminine ? Comme s’ils étaient seuls à représenter tout le peuple français, à importer, à marquer l’histoire. L’égalité passe aussi par là. Donc pour la route, un dernier petit rappel : Non, l’équipe de France masculine de Basketball n’a pas offert, en 2013, un tout premier titre européen à l’histoire de sa fédération. Les filles l’avaient déjà fait en 2001… » conclue-t-elle.