Parce qu’il s’était inquiété des conséquences du mouvement MeToo sur le rapport à la culpabilité des dénonciations publiques, la nomination d’Éric Dupond-Moretti est très mal reçue par les militants féministes. En plus de la plainte pour viol à l’encontre de Gérald Darmanin, le nouveau Garde des Sceaux concentre toutes les critiques
« Nommer comme premier flic de France Gérald Darmanin, un homme accusé de viol, et comme garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, un antiféministe notoire, c’est complètement impensable » a déclaré au journal Le Monde , la porte-parole de Osez le féminisme, Céline Piques.
« Céline Piques se souvient avec amertume des propos d’Emmanuel Macron à son arrivée au pouvoir, qui appelait de ses vœux une « République exemplaire », et de son choix de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat. Celle qui fut chargée de la mise en œuvre de la politique de défense des droits des femmes, Marlène Schiappa, devient, à la faveur du remaniement, ministre déléguée à la citoyenneté, sous la houlette de Gérald Darmanin » appuie le quotidien.
Caroline De Haas enfonce le clou, estimant que « Jusqu’à présent, (Emmanuel) Macron avait un désintérêt poli et neutre pour les droits des femmes, là on passe à un désintérêt agressif et militant. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été face à un gouvernement très clairement antiféministe. »
Concernant Eric Dupond-Moretti, l’excès des réactions des militantes ne joue pas en leur faveur. Dénoncer chez lui la défense de la « culture du viol », parce qu’il a déclaré à plusieurs reprises que le mouvement MeToo ou les mentalités concernant le harcèlement posaient des questions d’ordre juridique et de société est contre-productif.
De la même façon que de traiter de violeur Gérald Darmanin, comme l’ont fait certains slogans de manifestations, est un dangereux précédent concernant la présomption d’innocence. Alors qu’il est tout à fait légitime de contester le fait qu’un ministre prenne le contrôle des forces de police alors qu’une enquête est en cours. Une fois de plus, c’est par leurs excès que les militantes féministes participent à rendre inaudibles les messages les plus élémentaires.
« Nommer comme premier flic de France Gérald Darmanin, un homme accusé de viol, et comme garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, un antiféministe notoire, c’est complètement impensable » a déclaré au journal Le Monde , la porte-parole de Osez le féminisme, Céline Piques.
« Céline Piques se souvient avec amertume des propos d’Emmanuel Macron à son arrivée au pouvoir, qui appelait de ses vœux une « République exemplaire », et de son choix de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat. Celle qui fut chargée de la mise en œuvre de la politique de défense des droits des femmes, Marlène Schiappa, devient, à la faveur du remaniement, ministre déléguée à la citoyenneté, sous la houlette de Gérald Darmanin » appuie le quotidien.
Caroline De Haas enfonce le clou, estimant que « Jusqu’à présent, (Emmanuel) Macron avait un désintérêt poli et neutre pour les droits des femmes, là on passe à un désintérêt agressif et militant. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été face à un gouvernement très clairement antiféministe. »
Concernant Eric Dupond-Moretti, l’excès des réactions des militantes ne joue pas en leur faveur. Dénoncer chez lui la défense de la « culture du viol », parce qu’il a déclaré à plusieurs reprises que le mouvement MeToo ou les mentalités concernant le harcèlement posaient des questions d’ordre juridique et de société est contre-productif.
De la même façon que de traiter de violeur Gérald Darmanin, comme l’ont fait certains slogans de manifestations, est un dangereux précédent concernant la présomption d’innocence. Alors qu’il est tout à fait légitime de contester le fait qu’un ministre prenne le contrôle des forces de police alors qu’une enquête est en cours. Une fois de plus, c’est par leurs excès que les militantes féministes participent à rendre inaudibles les messages les plus élémentaires.