Le raz de marée Omicron s’est passé comme cela avait été anticipé dès les premiers retours d’Afrique du Sud. « Au mois de janvier, dix millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été diagnostiqués en France. Un chiffre certainement sous-estimé. S'il est extrêmement contagieux et touche un très grand nombre de personnes en même temps, le variant Omicron génère en revanche des formes cliniques moins sévères. De plus, l'efficacité des vaccins est de l'ordre de 70 % chez les individus ayant reçu la dose de rappel. Ces caractéristiques ont permis de limiter l'impact du nouveau variant sur le système hospitalier. En France, le pic épidémique semble derrière nous et le nombre quotidien de nouveaux cas décroît. Le monde espérait même que la pandémie prendrait fin avec le variant Omicron » résume Futura Sciences.
Mais une nouvelle étude réalisée par des chercheurs britanniques montre que la réinfection est beaucoup plus probable avec Omicron qu’elle ne l’était avec Delta. « Dans une étude précédente, il avait été montré qu'une première infection conférait une protection contre une nouvelle contamination par le variant Delta de l'ordre de 85 % pendant au moins 6 mois. En analysant les données génétiques des prélèvements, les auteurs de l'Imperial College de Londres ont pu estimer qu'une première infection à la Covid-19 protégeait beaucoup moins contre une seconde contamination par le variant Omicron : seulement 19 %, soit 5,4 fois moins que contre le variant Delta » poursuit l’article.
Une découverte pas forcément alarmiste puisque Omicron n’a pas submergé les hôpitaux malgré son extrême contagiosité. Mais dont on ne sait pas ce qu’il faut conclure sans savoir si les vagues suivantes seront de ce même Omicron et saisonnières ou si d’autres variants avec d’autres particularités viendront de nouveau changer la donne. Une incertitude à laquelle nous sommes finalement assez habitué depuis maintenant deux années de Covid. Chaque réponse appelle de nouvelles questions.
Mais une nouvelle étude réalisée par des chercheurs britanniques montre que la réinfection est beaucoup plus probable avec Omicron qu’elle ne l’était avec Delta. « Dans une étude précédente, il avait été montré qu'une première infection conférait une protection contre une nouvelle contamination par le variant Delta de l'ordre de 85 % pendant au moins 6 mois. En analysant les données génétiques des prélèvements, les auteurs de l'Imperial College de Londres ont pu estimer qu'une première infection à la Covid-19 protégeait beaucoup moins contre une seconde contamination par le variant Omicron : seulement 19 %, soit 5,4 fois moins que contre le variant Delta » poursuit l’article.
Une découverte pas forcément alarmiste puisque Omicron n’a pas submergé les hôpitaux malgré son extrême contagiosité. Mais dont on ne sait pas ce qu’il faut conclure sans savoir si les vagues suivantes seront de ce même Omicron et saisonnières ou si d’autres variants avec d’autres particularités viendront de nouveau changer la donne. Une incertitude à laquelle nous sommes finalement assez habitué depuis maintenant deux années de Covid. Chaque réponse appelle de nouvelles questions.