La commune de Longues-sur-Mer est bien connue par sa batterie côtière qui associe plusieurs casemates, un poste de tir et d'autres éléments de fortifications toujours visibles dans le paysage. Ce site exceptionnel, dont la protection est garantie par le Conservatoire du littoral, conserve encore une partie de son armement et est un des passages obligés du tourisme de Mémoire sur le littoral du Calvados. Il est situé au coeur du dispositif du Mur de l'Atlantique qui, de l'Espagne à la Norvège, alignait le 6 juin 1944, 12 000 bunkers, soit 13 millions de m3 de béton armé et un million de tonnes d'acier.
L'exposition proposée sur le site de la Batterie remet en perspective les fouilles de 25 sites prescrites par la Drac Normandie sur une part essentielle du patrimoine de la France et de l'humanité, aujourd'hui menacée par l'érosion, l'aménagement du territoire ou le pillage. Ces vestiges archéologiques, comme des grands conflits mondiaux sont aujourd'hui reconnus comme des objet de patrimoine à part entière. Par-delà les logiques de patrimonialisation ou de devoir de mémoire, les fouilles et les études récentes de ces vestiges ont aussi permis de poser un regard neuf sur le déroulement de la Bataille de Normandie, au travers de traces, de faits et de comportements que les sources textuelles, sonores ou iconographiques n'ont que peu ou pas renseignés.
En 13 panneaux, l'exposition « Archéologie du débarquement » permet de prendre la mesure du caractère hors norme tant des travaux défensifs entrepris par les forces d'occupation, que des efforts tactiques, humains et logistiques colossaux engagés par les forces alliées pour briser ce système de défense. En Normandie, siège des premiers combats de l'été 1944, la recherche archéologique a surtout porté sur les événements du Débarquement et ceux immédiatement postérieurs à celui-ci. Alors que l'archéologie se situe communément dans la « longue » durée (des âges et des civilisations), le nombre et la variété des traces laissées dans le sol et le sous-sol du littoral ou au large des côtes normandes ont permis à une véritable « archéologie du jour J » de voir le jour. Celle-ci vient d'abord apporter un témoignage matériel de l'ampleur des opérations qui ont été engagées sur les plages du Débarquement (Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword) et sur les autres grands théâtres de la Bataille de Normandie (Pegasus bridge, bataille et bombardements de Caen, port artificiel d'Arromanches...).
Bien que ces zones de combats soient mondialement célèbres, on sait parfois très peu de chose de la manière dont les Allemands les ont aménagées ou bien elles ont été intégralement détruites. Les traces sont parfois ténues, comme les cratères d'obus ou, dans le sable d'Omaha Beach, de minuscules billes d'acier et de verre nées de l'explosion des obus. Ces traces fragiles des combats sont étudiées par les archéologues qui les comparent aux archives et aux témoignages des vétérans.
L'exposition proposée sur le site de la Batterie remet en perspective les fouilles de 25 sites prescrites par la Drac Normandie sur une part essentielle du patrimoine de la France et de l'humanité, aujourd'hui menacée par l'érosion, l'aménagement du territoire ou le pillage. Ces vestiges archéologiques, comme des grands conflits mondiaux sont aujourd'hui reconnus comme des objet de patrimoine à part entière. Par-delà les logiques de patrimonialisation ou de devoir de mémoire, les fouilles et les études récentes de ces vestiges ont aussi permis de poser un regard neuf sur le déroulement de la Bataille de Normandie, au travers de traces, de faits et de comportements que les sources textuelles, sonores ou iconographiques n'ont que peu ou pas renseignés.
En 13 panneaux, l'exposition « Archéologie du débarquement » permet de prendre la mesure du caractère hors norme tant des travaux défensifs entrepris par les forces d'occupation, que des efforts tactiques, humains et logistiques colossaux engagés par les forces alliées pour briser ce système de défense. En Normandie, siège des premiers combats de l'été 1944, la recherche archéologique a surtout porté sur les événements du Débarquement et ceux immédiatement postérieurs à celui-ci. Alors que l'archéologie se situe communément dans la « longue » durée (des âges et des civilisations), le nombre et la variété des traces laissées dans le sol et le sous-sol du littoral ou au large des côtes normandes ont permis à une véritable « archéologie du jour J » de voir le jour. Celle-ci vient d'abord apporter un témoignage matériel de l'ampleur des opérations qui ont été engagées sur les plages du Débarquement (Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword) et sur les autres grands théâtres de la Bataille de Normandie (Pegasus bridge, bataille et bombardements de Caen, port artificiel d'Arromanches...).
Bien que ces zones de combats soient mondialement célèbres, on sait parfois très peu de chose de la manière dont les Allemands les ont aménagées ou bien elles ont été intégralement détruites. Les traces sont parfois ténues, comme les cratères d'obus ou, dans le sable d'Omaha Beach, de minuscules billes d'acier et de verre nées de l'explosion des obus. Ces traces fragiles des combats sont étudiées par les archéologues qui les comparent aux archives et aux témoignages des vétérans.