Quand on est une femme et atteinte de cancer, est-ce que les perruques peuvent être considérées comme un produit médical ? Depuis le mardi 2 avril c’est le cas puisque la Sécurité sociale va commencer à rembourser tout ou partie des perruques. « Une avancée pour les associations qui estiment que les prothèses capillaires ne sont ni un « luxe » ni une « coquetterie » pour ces femmes. Chaque année, environ 50.000 patients recourent à des prothèses capillaires : des femmes dans plus de neuf cas sur dix, pour des prix parfois exorbitants, bien au-dessus du forfait de 125 euros jusqu’alors pris en charge par l’Assurance maladie » commente 20 Minutes.
« A compter du 2 avril, les perruques en fibres synthétiques dites de classe 1 seront remboursées à hauteur de 350 euros, montant qui sera aussi le prix plafond de ces articles. De quoi permettre une offre « sans reste à charge » et de « qualité », une « formidable avancée » pour le ministère de la Santé. Pour les prothèses de classe 2 (au moins 30 % de cheveux naturels), le remboursement atteindra 250 euros pour des tarifs plafonnés à 700 euros. Une bonne chose face à « un injustice sociale », estime Elise. Diagnostiquée d’un lymphome à 29 ans alors qu’elle était enceinte de jumeaux en 2015, elle a déboursé « 500 euros de sa poche » pour sa prothèse, afin notamment d’éviter des réflexions déplacées sur sa condition de femme malade et enceinte » précise le gratuit.
En revanche, pour les perruques de grande qualité dont les prix peuvent grimper jusqu’à 2 000, la Sécurité sociale ne va pas participer du tout. « Une « erreur », selon Céline Lis-Raoux, la directrice de l’association RoseUp. Une « nouvelle inégalité face à la maladie », s’insurge la Ligue contre le cancer. Sans participation de la Sécu, « les mutuelles ne vont plus intervenir », redoute Emmanuel Jammes, responsable du pôle plaidoyer de la Ligue, inquiet notamment pour « les adolescentes, très sensibles à leur image » et désireuses de garder « des cheveux longs », ce qui est impossible avec les modèles synthétiques » rapporte 20 Minutes.
« A compter du 2 avril, les perruques en fibres synthétiques dites de classe 1 seront remboursées à hauteur de 350 euros, montant qui sera aussi le prix plafond de ces articles. De quoi permettre une offre « sans reste à charge » et de « qualité », une « formidable avancée » pour le ministère de la Santé. Pour les prothèses de classe 2 (au moins 30 % de cheveux naturels), le remboursement atteindra 250 euros pour des tarifs plafonnés à 700 euros. Une bonne chose face à « un injustice sociale », estime Elise. Diagnostiquée d’un lymphome à 29 ans alors qu’elle était enceinte de jumeaux en 2015, elle a déboursé « 500 euros de sa poche » pour sa prothèse, afin notamment d’éviter des réflexions déplacées sur sa condition de femme malade et enceinte » précise le gratuit.
En revanche, pour les perruques de grande qualité dont les prix peuvent grimper jusqu’à 2 000, la Sécurité sociale ne va pas participer du tout. « Une « erreur », selon Céline Lis-Raoux, la directrice de l’association RoseUp. Une « nouvelle inégalité face à la maladie », s’insurge la Ligue contre le cancer. Sans participation de la Sécu, « les mutuelles ne vont plus intervenir », redoute Emmanuel Jammes, responsable du pôle plaidoyer de la Ligue, inquiet notamment pour « les adolescentes, très sensibles à leur image » et désireuses de garder « des cheveux longs », ce qui est impossible avec les modèles synthétiques » rapporte 20 Minutes.