Trop de sang, un système sanguin sous pression permanente et des anomalies cardiaques importantes. Le tableau dressé par une équipe de chercheurs français sur les habitants de la ville la plus haute du monde est alarmant. La Rinconada au Sud-Ouest du Pérou est une ville de fortune de 50 000 personnes qui sont montés s’installer à 5 300 mètres d’altitude pour exploiter un gisement d’or.
En février dernier, l’équipe de chercheurs français a réalisé une batterie de tests pour essayer de comprendre comment et pourquoi ses personnes résistaient aux maux habituels en haute altitude. Leurs résultats montrent que la plupart des personnes examinées sont dans des états physiques très inquiétants sans pour autant ressentir des symptômes pénalisants au quotidien du mal chronique des montagnes (CMS).
« Car toutes les analyses montrent que leur organisme, en lutte permanente contre l’hypoxie, a atteint les frontières du supportable. Tous fabriquant une énorme quantité de globules rouges, leur sang devient très visqueux et leurs vaisseaux doivent se dilater au maximum pour l’écouler, ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre en cas d’accident vasculaire. Aussi, pour alimenter le système pulmonaire qui souffre lui aussi du manque d’oxygène, le ventricule est en surchauffe, d’où son hypertrophie. Enfin, les analyses sanguines révèlent un état inflammatoire et un stress oxydatif permanents. Autrement dit, même ceux qui ne présentent pas de CMS, vivent au bord de l’accident ischémique grave » rapporte Le Monde.
Des résultats qui n’ont pas permis aux chercheurs de mieux comprendre le CMS mais ont confirmé l’alerte qui avait été faite par un médecin péruvien. C’est ce dernier qui a contacté l’équipe française basée à Grenoble pour effectuer des recherches plus profondes. « Face à une situation aussi inquiétante, l’équipe a décidé de revenir à La Rinconada pour continuer le suivi des patients, mais aussi pour tenter un essai clinique inédit à une si haute altitude, portant sur un effectif modeste. Il s’agit de tester sur soixante volontaires répartis en trois groupes de vingt, dont un recevra un placebo, deux molécules susceptibles d’atténuer le mal des montagnes » explique Le Monde qui avait réalisé l’an dernier un reportage bluffant sur cette expéditions et sur les conditions de vies des habitants de cette ville.
En février dernier, l’équipe de chercheurs français a réalisé une batterie de tests pour essayer de comprendre comment et pourquoi ses personnes résistaient aux maux habituels en haute altitude. Leurs résultats montrent que la plupart des personnes examinées sont dans des états physiques très inquiétants sans pour autant ressentir des symptômes pénalisants au quotidien du mal chronique des montagnes (CMS).
« Car toutes les analyses montrent que leur organisme, en lutte permanente contre l’hypoxie, a atteint les frontières du supportable. Tous fabriquant une énorme quantité de globules rouges, leur sang devient très visqueux et leurs vaisseaux doivent se dilater au maximum pour l’écouler, ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre en cas d’accident vasculaire. Aussi, pour alimenter le système pulmonaire qui souffre lui aussi du manque d’oxygène, le ventricule est en surchauffe, d’où son hypertrophie. Enfin, les analyses sanguines révèlent un état inflammatoire et un stress oxydatif permanents. Autrement dit, même ceux qui ne présentent pas de CMS, vivent au bord de l’accident ischémique grave » rapporte Le Monde.
Des résultats qui n’ont pas permis aux chercheurs de mieux comprendre le CMS mais ont confirmé l’alerte qui avait été faite par un médecin péruvien. C’est ce dernier qui a contacté l’équipe française basée à Grenoble pour effectuer des recherches plus profondes. « Face à une situation aussi inquiétante, l’équipe a décidé de revenir à La Rinconada pour continuer le suivi des patients, mais aussi pour tenter un essai clinique inédit à une si haute altitude, portant sur un effectif modeste. Il s’agit de tester sur soixante volontaires répartis en trois groupes de vingt, dont un recevra un placebo, deux molécules susceptibles d’atténuer le mal des montagnes » explique Le Monde qui avait réalisé l’an dernier un reportage bluffant sur cette expéditions et sur les conditions de vies des habitants de cette ville.