C’est toujours le risque avec un événement très médiatisé. La publication de l’enregistrement de l’appel entre une opératrice d’urgence et d’une jeune fille déchaine les passions. Lorsque l’on entend les réponses pour le moins légères et même les moqueries de l’opératrice en sachant que la jeune fille va mourir quelques heures plus tard, il est difficile de ne pas être outré.
Pour autant, un article du journal Le Parisien illustre bien la dérive que la publicité fait prendre à ce drame. Le quotidien national parle de « zones d’ombres » dans cette histoire et met en avant les différentes versions servies par les protagonistes. L’opératrice, par l’intermédiaire de son avocat et le directeur du CHU sont ainsi cités. Les deux versions semblent ainsi s’opposer notamment sur les conditions de travail de l’opératrice et notamment son état de fatigue ou surmenage.
Si ces éléments seront évidemment essentiels pour la famille qui cherche à comprendre ce s’est passé et qui ont saisi la justice, pour le public cette dramatique histoire n’a d’intérêt que dans la mesure où elle serait le symptôme d’un phénomène plus général. Réponses qui ne pourront être données qu’avec l’enquête interne commanditée par le ministère de la Santé. En tombant dans le piège du cas particulier, le risque est encore et toujours de donner l’envie au gouvernement de proposer des solutions concrètes et cosmétiques pour calmer les émotions. Ce serait alors une occasion ratée d’éviter le plus possible de futurs drames. Preuve que la médiatisation d’un cas particulier est toujours mauvaise, des opérateurs du Samu ont confié être soumis à des pressions et des menaces depuis la publication de l’enregistrement. Conscient de l’ampleur que prend la situation, la famille de Naomi a appelé au calme et encouragé à les rejoindre dans leur lutte non-violente.
Pour autant, un article du journal Le Parisien illustre bien la dérive que la publicité fait prendre à ce drame. Le quotidien national parle de « zones d’ombres » dans cette histoire et met en avant les différentes versions servies par les protagonistes. L’opératrice, par l’intermédiaire de son avocat et le directeur du CHU sont ainsi cités. Les deux versions semblent ainsi s’opposer notamment sur les conditions de travail de l’opératrice et notamment son état de fatigue ou surmenage.
Si ces éléments seront évidemment essentiels pour la famille qui cherche à comprendre ce s’est passé et qui ont saisi la justice, pour le public cette dramatique histoire n’a d’intérêt que dans la mesure où elle serait le symptôme d’un phénomène plus général. Réponses qui ne pourront être données qu’avec l’enquête interne commanditée par le ministère de la Santé. En tombant dans le piège du cas particulier, le risque est encore et toujours de donner l’envie au gouvernement de proposer des solutions concrètes et cosmétiques pour calmer les émotions. Ce serait alors une occasion ratée d’éviter le plus possible de futurs drames. Preuve que la médiatisation d’un cas particulier est toujours mauvaise, des opérateurs du Samu ont confié être soumis à des pressions et des menaces depuis la publication de l’enregistrement. Conscient de l’ampleur que prend la situation, la famille de Naomi a appelé au calme et encouragé à les rejoindre dans leur lutte non-violente.