En 2013, quand les Autolib ont débarqué à Lyon c’était un coup de force. Ces voitures électriques, baptisées Bluely à Lyon, avec des places réservées et en libre-service annonçaient l’avenir de la mobilité urbaine. Sept ans plus tard, c’est par la petite porte que le service disparait. « A LUne centaine de stations Bluely avaient été installées sur le territoire de la métropole et à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Le groupe diversifié Bolloré va cesser d'exploiter son service d'autopartage de voitures électriques Bluely à compter du 31 août, a annoncé jeudi la métropole de Lyon qui dit rechercher "des solutions alternatives"."Je prends acte de la décision de M. (Vincent) Bolloré", a indiqué le nouveau président écologiste de la métropole Bruno Bernard, cité dans le communiqué » rapporte BFMTV.
Ces décisions du groupe Bolloré, si elles se comprennent d’un point de vue comptable puisque les services n’étaient pas rentables, sont moins compréhensibles du point de vue stratégique. Car si en 2013 le projet était porté par les mairies, aujourd’hui il est au cœur des demandes des grandes métropoles. Après avoir porté pendant des années à bout de bras le service, quand les Mairies en veulent, il disparait.
En témoigne les déclaration de la mairie de Lyon, qui sont du même ordre que celles de la mairie de Paris en 2018 : « Bruno Bernard n'a pas précisé les raisons qui ont amené le groupe Bolloré à renoncer à ce service, alors que les nouvelles autorités écologistes en place à Lyon ont affiché leur intention de développer la mobilité électrique.Bruno Bernard a indiqué souhaiter qu'un service comparable à celui de Bluely puisse reprendre "dans des délais acceptables", en se "basant sur l'existant". Il a dit être notamment en contact pour ce faire avec EasyVia (groupe EDF) et avec le gestionnaire lyonnais de parking LPA qui exploite déjà un service d'autopartage », conclue BFM
Ces décisions du groupe Bolloré, si elles se comprennent d’un point de vue comptable puisque les services n’étaient pas rentables, sont moins compréhensibles du point de vue stratégique. Car si en 2013 le projet était porté par les mairies, aujourd’hui il est au cœur des demandes des grandes métropoles. Après avoir porté pendant des années à bout de bras le service, quand les Mairies en veulent, il disparait.
En témoigne les déclaration de la mairie de Lyon, qui sont du même ordre que celles de la mairie de Paris en 2018 : « Bruno Bernard n'a pas précisé les raisons qui ont amené le groupe Bolloré à renoncer à ce service, alors que les nouvelles autorités écologistes en place à Lyon ont affiché leur intention de développer la mobilité électrique.Bruno Bernard a indiqué souhaiter qu'un service comparable à celui de Bluely puisse reprendre "dans des délais acceptables", en se "basant sur l'existant". Il a dit être notamment en contact pour ce faire avec EasyVia (groupe EDF) et avec le gestionnaire lyonnais de parking LPA qui exploite déjà un service d'autopartage », conclue BFM