Si c’est remboursé c’est que c’est d’intérêt sanitaire général. Rembourser un médicament implique que celui-ci a passé les différentes étapes de validation et qu’il est un recours consensuel contre une pathologie. Alors quand Agnès Buzin annonce que quatre médicaments encore prescrits en traitement contre l’Alzheimer, la décision fait l’effet d’une bombe. D’autant, analyse Challenges , la ministre « ancien médecin, s'est donc attaquée à ce double tabou : celui de la prise en charge médicamenteuse et celui des modalités de traitement de cette maladie qui touchera, selon la Haute autorité de santé, pas moins d'un million de personnes en 2020. Une grande première ! »
Pour ceux qui critiquent cette décision, c’est d’abord du côté des chiffres qu’ils trouvent des arguments. Près d’un million de personnes sont atteints par la maladie d’Alzheimer en France et la situation continue d’empirer d’année en année. « Et pourtant, la ministre de la Santé a décidé à partir du 1er juin de ne plus rembourser l’Aricept du laboratoire japonais Eisai, l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). Cette décision s’étend aussi à la cinquantaine de génériques issus de ces quatre traitements. Ils sont remboursés à hauteur de 15% par l’Assurance maladie, ce qui lui a coûté quelque 90 millions d’euros en 2015. Ce sont à ce jour les principaux médicaments qui existent pour faire face à cette maladie » écrit Challenges.
Pour l’association France Alzheimer, la décision est incompréhensible car selon eux, le gouvernement semble répondre à la progression de la maladie par l’arrêt du remboursement. Ce à quoi la ministre répond que ces médicaments ne sont pas efficaces et qu’il faut miser sur la recherche. « Par deux fois, des experts ont estimé que ces médicaments étaient plus nocifs que bénéfiques pour les patients, et qu'il fallait ne plus les rembourser » a déclaré Agnès Buzin. De son côté l’association reconnait que les médicaments ne permettent pas de guérir de la maladie mais ont le mérite d’avoir des effets sur les symptômes.
Pour ceux qui critiquent cette décision, c’est d’abord du côté des chiffres qu’ils trouvent des arguments. Près d’un million de personnes sont atteints par la maladie d’Alzheimer en France et la situation continue d’empirer d’année en année. « Et pourtant, la ministre de la Santé a décidé à partir du 1er juin de ne plus rembourser l’Aricept du laboratoire japonais Eisai, l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis) et le Reminyl (Janssen). Cette décision s’étend aussi à la cinquantaine de génériques issus de ces quatre traitements. Ils sont remboursés à hauteur de 15% par l’Assurance maladie, ce qui lui a coûté quelque 90 millions d’euros en 2015. Ce sont à ce jour les principaux médicaments qui existent pour faire face à cette maladie » écrit Challenges.
Pour l’association France Alzheimer, la décision est incompréhensible car selon eux, le gouvernement semble répondre à la progression de la maladie par l’arrêt du remboursement. Ce à quoi la ministre répond que ces médicaments ne sont pas efficaces et qu’il faut miser sur la recherche. « Par deux fois, des experts ont estimé que ces médicaments étaient plus nocifs que bénéfiques pour les patients, et qu'il fallait ne plus les rembourser » a déclaré Agnès Buzin. De son côté l’association reconnait que les médicaments ne permettent pas de guérir de la maladie mais ont le mérite d’avoir des effets sur les symptômes.