La vingtième édition du Sidaction a été lancée vendredi 4 avril. Cette opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention contre le sida a permis la collecte de 4 999 654 euros de promesses de dons, soit près 5 millions d’euros. Un chiffre relativement stable par rapport à l’édition 2013, qui avait levé un total de 5,1 millions d’euros. « Depuis vingt ans, cette chaine de solidarité a permis à Sidaction de collecter 300 millions d’euros qui ont été répartis à 50% à l’aide aux malades et à la prévention et à 50% à la recherche et aux soins. Sidaction est ainsi une association financée à 93% par des dons privés », indique l’association dans un communiqué.
Une étude publiée mardi par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) montre que le nombre de personnes découvrant leur contamination ne diminue pas en France. Alors que la moyenne stagnait à environ 6200 nouveaux malades chaque année, 6 372 personnes ont découvert leur séropositivité en 2012. 150 000 Français sont actuellement porteurs du virus et 30 000 à 40 000 vivent avec sans le savoir.
Le week-end du Sidaction constitue un moment clé de la mobilisation contre le sida, sur lequel compte tout le tissu associatif et la recherche. Chaque année, les dons du Sidaction représentent entre 20 et 25% des ressources financières de l’association et permettent de mettre en lumière cette maladie.
Après le succès de la première édition, avec environ 45 millions d’euros collectés, les recettes se sont stabilisées dans le temps, autour de 20 millions d’euros par an. Mais depuis trois ans, la tendance est à la baisse : l’association a récolté seulement 16 millions d’euros en 2012. Les rapports financiers de Sidaction révéleraient parallèlement une baisse des subventions du Fonds de dotation Pierre Bergé.
D’autres associations de lutte contre le sida se trouvent aujourd’hui en difficulté économique. L’association Act-Up, acteur historique de la lutte contre le sida, est menacée de disparition depuis quelques années du fait de la baisse des dotations des pouvoirs publics et des mécènes. Aides est quant à elle touchée par un plan social qui va concerner 10 % de ses effectifs (470 salariés).
Une étude publiée mardi par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) montre que le nombre de personnes découvrant leur contamination ne diminue pas en France. Alors que la moyenne stagnait à environ 6200 nouveaux malades chaque année, 6 372 personnes ont découvert leur séropositivité en 2012. 150 000 Français sont actuellement porteurs du virus et 30 000 à 40 000 vivent avec sans le savoir.
Le week-end du Sidaction constitue un moment clé de la mobilisation contre le sida, sur lequel compte tout le tissu associatif et la recherche. Chaque année, les dons du Sidaction représentent entre 20 et 25% des ressources financières de l’association et permettent de mettre en lumière cette maladie.
Après le succès de la première édition, avec environ 45 millions d’euros collectés, les recettes se sont stabilisées dans le temps, autour de 20 millions d’euros par an. Mais depuis trois ans, la tendance est à la baisse : l’association a récolté seulement 16 millions d’euros en 2012. Les rapports financiers de Sidaction révéleraient parallèlement une baisse des subventions du Fonds de dotation Pierre Bergé.
D’autres associations de lutte contre le sida se trouvent aujourd’hui en difficulté économique. L’association Act-Up, acteur historique de la lutte contre le sida, est menacée de disparition depuis quelques années du fait de la baisse des dotations des pouvoirs publics et des mécènes. Aides est quant à elle touchée par un plan social qui va concerner 10 % de ses effectifs (470 salariés).