Cela a été présenté comme une « grande cause nationale », il est donc naturel que la Cour des Comptes évalue la rationalité des politiques publiques. « Dans un document de 75 pages publié ce jeudi, la Cour pointe ainsi, pêle-mêle, «l'absence de stratégie nationale globale», un manque de «pilotage efficace», des «erreurs de méthode», ainsi que «des avancées limitées». Annonce de 25 mesures le 25 novembre 2017 pour lutter contre les violences faites aux femmes, suivie des 40 mesures du comité interministériel à l'égalité entre les femmes et les hommes du 8 mars 2018, des 46 mesures du Grenelle des violences conjugales du 25 novembre 2019, d’un plan de lutte contre les mutilations sexuelles féminines en 2019... Les initiatives de l’État en matière d’égalité entre les femmes et les hommes depuis six ans sont (très) nombreuses, prenant même des airs d’inventaire à la Prévert », rapporte Le Figaro .
Le quotidien qui a examiné les conclusions du rapport souligne que malgré la pléthore de projets lancés, il manque une « véritable coordination ». « Au-delà de ce grief, les mesures en elle-même sont également pointées du doigt par les Sages de la rue Cambon. «Le pilotage de la politique d'égalité a été rendu difficile par des lacunes dans la conception des mesures, écrivent-ils. Dans bien des cas, elles ne sont pas fondées sur un diagnostic précis des situations et des besoins, de sorte que la réalisation d'un éventuel objectif chiffré ne permet pas de conclure à la réussite d'une politique publique. De plus, dans de nombreux cas, les mesures visées n'ont été assorties ni de moyens, ni de calendrier de réalisation, ni d'indicateurs de résultats, ni de cibles, ce qui rend leur évaluation impossible». Difficile d’arriver à un résultat si celui-ci n’a pas été défini clairement en amont » compile le quotidien.
Lire en intégralité l’article du « Figaro » sur le rapport de la Cour des Comptes
Le quotidien qui a examiné les conclusions du rapport souligne que malgré la pléthore de projets lancés, il manque une « véritable coordination ». « Au-delà de ce grief, les mesures en elle-même sont également pointées du doigt par les Sages de la rue Cambon. «Le pilotage de la politique d'égalité a été rendu difficile par des lacunes dans la conception des mesures, écrivent-ils. Dans bien des cas, elles ne sont pas fondées sur un diagnostic précis des situations et des besoins, de sorte que la réalisation d'un éventuel objectif chiffré ne permet pas de conclure à la réussite d'une politique publique. De plus, dans de nombreux cas, les mesures visées n'ont été assorties ni de moyens, ni de calendrier de réalisation, ni d'indicateurs de résultats, ni de cibles, ce qui rend leur évaluation impossible». Difficile d’arriver à un résultat si celui-ci n’a pas été défini clairement en amont » compile le quotidien.
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