4 grandes tendances pour cet hiver
Selon le média spécialisé Tour Hebdo, quatre grandes tendances animent l’offre des 350 stations françaises cet hiver. Celles-ci parient d’abord sur les nouvelles glisses (luge, etc.) pour attirer une nouvelle clientèle. Parallèlement, le ski de randonnée se développe et le biathlon se démocratise. Quant aux randonnées en raquette et aux balades en chien de traîneau, elles s’inscrivent dans la tendance écolo.
En termes d’hébergements, l’heure est au développement de l’hôtellerie et à la montée en gamme… Mais aussi aux hébergements alternatifs de type chalets et granges rénovées, igloos, bulles transparentes ou cabanes dans les arbres. Un nouveau créneau de l’insolite dans lequel les acteurs des coffrets-cadeaux (box) ont été les premiers à s’engouffrer.
Le bien-être lié à l’après-ski prend également de l’importance. Les trois-quarts des hôtels et résidences haut de gamme sont désormais équipés de spas et les stations investissent dans des centres aquatiques. Yoga et méditation sont également au programme.
Enfin, les stations cherchent à faire du printemps une « vraie saison » et non plus une simple fin de saison. En mettant en avant les atouts de la période : neige plus douce et moins rapide, moins de monde sur les pistes, journées plus longues et plus ensoleillées, mais aussi prix plus doux.
Développement des courts séjours
Selon l’étude « Consomontagne », réalisée sur six ans par l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), le budget, pour des vacances d’hiver à la montagne, serait en moyenne de 80 € par personne et par jour (transport compris) pour une famille de 4 personnes et un séjour de 5 à 6 nuits. Ce qui situe le coût du séjour à plus de 1 500 €. Un budget élevé qui explique que seuls 8 % des Français partent à la montagne en hiver au moins un an sur deux.
Aujourd’hui, les courts séjours (34 %) talonnent désormais les semaines complètes (40 %) selon une étude CSA sur les vacances d’hiver 2019-2020 pour le groupe MMV. 18 % des vacanciers restent entre une et deux semaines et 9 % plus de deux semaines. On constate également une tendance au déformatage des séjours, avec la diminution des vacances standardisées sur sept jours, du samedi au samedi, au profit de séjours plus proches de la demande réelle des clients.
Ce développement des court-séjours et des week-ends à la montagne, y compris en été, profite en particulier aux box voyage, ces coffrets cadeaux proposant de multiples activités sur un thème donné. Du « Week-end à la montagne » pour deux, avec des dizaines de séjours possibles, au coffret orienté « sport et aventure », avec baptême de parapente, via ferrata, canyoning, motoneige, randonnée en raquettes ou en chiens de traîneau…
Des vacances en famille ou entre amis
Les vacances à la montagne sont d’abord une affaire de famille : 50 % des vacanciers qui prévoient de partir à la montagne cet hiver envisagent d’y aller avec leurs enfants ou petits-enfants, selon l’étude CSA. La dimension intergénérationnelle des vacances à la neige perdure.
32 % des vacanciers sont des « millennials », âgés de 18 à 34 ans ; c’est la catégorie d’âge la plus surreprésentée par rapport à son poids effectif dans la population. 31 % d’entre eux séjournent avec leurs amis et 24 % avec leurs parents… Tandis que 64 % des 35-44 ans viennent avec leurs enfants. Un logement à la montagne est ainsi occupé en moyenne par près de 5 personnes.
44 % des vacanciers choisissent toujours ou presque la même station parce qu’ils connaissent bien le domaine skiable, la station et la qualité de l’hébergement, tandis que 56 % changent au contraire de destination, pour découvrir un nouveau domaine skiable, expérimenter un nouveau format de station ou trouver un hébergement moins cher.
La qualité du domaine skiable reste le critère de choix n° 1, suivi de l’authenticité et de la qualité de la station, puis de l’offre de loisirs outdoor et d’activités liées au bien-être. Dans le hors ski, promenades en raquettes, ski de fond, luge et balades en chiens de traîneaux sont plébiscitées, confirmant la tendance d’une évolution des domaines skiables vers des domaines de loisirs.
Le boom des vacances d’été à la montagne
La montagne séduit également de plus en plus de Français en été, car elle apparaît comme une alternative plus nature, plus sportive et meilleur marché que les destinations balnéaires. Plus rafraîchissante aussi en ces temps de réchauffement climatique et de canicules.
Selon une enquête OpinionWay pour SEH United Hôteliers réalisée en 2018 et révélée par Le Parisien, si le bord de mer reste la destination favorite des Français, 28 % d’entre eux choisissent désormais la montagne, alors qu’ils n’étaient que 18 % en 2010. Les amateurs de randonnées – souvent d’un certain âge – ne sont pas les seuls à apprécier les atouts de l’altitude. Les moins de 35 ans représentent aujourd’hui plus du tiers des amateurs de vacances d’été à la montagne.
Côté hébergement, la location d’une maison ou d’un appartement a la préférence de 50 % des adeptes de la montagne, tandis que 23 % choisissent une formule plus économique en gîte ou en chambre d’hôte et que 22 % optent pour le confort d’un village club ou d’un hôtel.
Les amateurs d’altitude estivale viennent d’abord chercher des paysages naturels à couper le souffle (60 %), mais aussi le calme (45 %), la qualité de l’air (38 %) et le climat (21 %). Vraie tendance, la volonté de recentrage des citadins au plus près de la nature bénéficie aux destinations de montagne. Beaucoup trouvent aussi leur bonheur dans la multitude d’activités sportives mises à disposition par les stations : randonnée, VTT, centres aquatiques, spas…
60 % des Français estiment également qu’éviter les stations balnéaires permet de dépenser moins. Selon l’étude menée par le site location-vacances-express.com, les tarifs d’un séjour à la montagne sont en moyenne deux fois moins élevés que ceux des destinations balnéaires (environ 400 € contre 800 €).
Selon le média spécialisé Tour Hebdo, quatre grandes tendances animent l’offre des 350 stations françaises cet hiver. Celles-ci parient d’abord sur les nouvelles glisses (luge, etc.) pour attirer une nouvelle clientèle. Parallèlement, le ski de randonnée se développe et le biathlon se démocratise. Quant aux randonnées en raquette et aux balades en chien de traîneau, elles s’inscrivent dans la tendance écolo.
En termes d’hébergements, l’heure est au développement de l’hôtellerie et à la montée en gamme… Mais aussi aux hébergements alternatifs de type chalets et granges rénovées, igloos, bulles transparentes ou cabanes dans les arbres. Un nouveau créneau de l’insolite dans lequel les acteurs des coffrets-cadeaux (box) ont été les premiers à s’engouffrer.
Le bien-être lié à l’après-ski prend également de l’importance. Les trois-quarts des hôtels et résidences haut de gamme sont désormais équipés de spas et les stations investissent dans des centres aquatiques. Yoga et méditation sont également au programme.
Enfin, les stations cherchent à faire du printemps une « vraie saison » et non plus une simple fin de saison. En mettant en avant les atouts de la période : neige plus douce et moins rapide, moins de monde sur les pistes, journées plus longues et plus ensoleillées, mais aussi prix plus doux.
Développement des courts séjours
Selon l’étude « Consomontagne », réalisée sur six ans par l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), le budget, pour des vacances d’hiver à la montagne, serait en moyenne de 80 € par personne et par jour (transport compris) pour une famille de 4 personnes et un séjour de 5 à 6 nuits. Ce qui situe le coût du séjour à plus de 1 500 €. Un budget élevé qui explique que seuls 8 % des Français partent à la montagne en hiver au moins un an sur deux.
Aujourd’hui, les courts séjours (34 %) talonnent désormais les semaines complètes (40 %) selon une étude CSA sur les vacances d’hiver 2019-2020 pour le groupe MMV. 18 % des vacanciers restent entre une et deux semaines et 9 % plus de deux semaines. On constate également une tendance au déformatage des séjours, avec la diminution des vacances standardisées sur sept jours, du samedi au samedi, au profit de séjours plus proches de la demande réelle des clients.
Ce développement des court-séjours et des week-ends à la montagne, y compris en été, profite en particulier aux box voyage, ces coffrets cadeaux proposant de multiples activités sur un thème donné. Du « Week-end à la montagne » pour deux, avec des dizaines de séjours possibles, au coffret orienté « sport et aventure », avec baptême de parapente, via ferrata, canyoning, motoneige, randonnée en raquettes ou en chiens de traîneau…
Des vacances en famille ou entre amis
Les vacances à la montagne sont d’abord une affaire de famille : 50 % des vacanciers qui prévoient de partir à la montagne cet hiver envisagent d’y aller avec leurs enfants ou petits-enfants, selon l’étude CSA. La dimension intergénérationnelle des vacances à la neige perdure.
32 % des vacanciers sont des « millennials », âgés de 18 à 34 ans ; c’est la catégorie d’âge la plus surreprésentée par rapport à son poids effectif dans la population. 31 % d’entre eux séjournent avec leurs amis et 24 % avec leurs parents… Tandis que 64 % des 35-44 ans viennent avec leurs enfants. Un logement à la montagne est ainsi occupé en moyenne par près de 5 personnes.
44 % des vacanciers choisissent toujours ou presque la même station parce qu’ils connaissent bien le domaine skiable, la station et la qualité de l’hébergement, tandis que 56 % changent au contraire de destination, pour découvrir un nouveau domaine skiable, expérimenter un nouveau format de station ou trouver un hébergement moins cher.
La qualité du domaine skiable reste le critère de choix n° 1, suivi de l’authenticité et de la qualité de la station, puis de l’offre de loisirs outdoor et d’activités liées au bien-être. Dans le hors ski, promenades en raquettes, ski de fond, luge et balades en chiens de traîneaux sont plébiscitées, confirmant la tendance d’une évolution des domaines skiables vers des domaines de loisirs.
Le boom des vacances d’été à la montagne
La montagne séduit également de plus en plus de Français en été, car elle apparaît comme une alternative plus nature, plus sportive et meilleur marché que les destinations balnéaires. Plus rafraîchissante aussi en ces temps de réchauffement climatique et de canicules.
Selon une enquête OpinionWay pour SEH United Hôteliers réalisée en 2018 et révélée par Le Parisien, si le bord de mer reste la destination favorite des Français, 28 % d’entre eux choisissent désormais la montagne, alors qu’ils n’étaient que 18 % en 2010. Les amateurs de randonnées – souvent d’un certain âge – ne sont pas les seuls à apprécier les atouts de l’altitude. Les moins de 35 ans représentent aujourd’hui plus du tiers des amateurs de vacances d’été à la montagne.
Côté hébergement, la location d’une maison ou d’un appartement a la préférence de 50 % des adeptes de la montagne, tandis que 23 % choisissent une formule plus économique en gîte ou en chambre d’hôte et que 22 % optent pour le confort d’un village club ou d’un hôtel.
Les amateurs d’altitude estivale viennent d’abord chercher des paysages naturels à couper le souffle (60 %), mais aussi le calme (45 %), la qualité de l’air (38 %) et le climat (21 %). Vraie tendance, la volonté de recentrage des citadins au plus près de la nature bénéficie aux destinations de montagne. Beaucoup trouvent aussi leur bonheur dans la multitude d’activités sportives mises à disposition par les stations : randonnée, VTT, centres aquatiques, spas…
60 % des Français estiment également qu’éviter les stations balnéaires permet de dépenser moins. Selon l’étude menée par le site location-vacances-express.com, les tarifs d’un séjour à la montagne sont en moyenne deux fois moins élevés que ceux des destinations balnéaires (environ 400 € contre 800 €).
