Etre pour le retour d’un uniforme c’est être réac’ ? La question est évidemment trop simpliste et il suffit d’aller parler aux parents des élèves de Provins en Seine-et-Marne pour se convaincre que le sujet mérite un peu plus de nuances. Le maire de cette ville de 12 000 habitants a en effet interrogé les parents d’élèves sur leur envie ou non qu’un uniforme soit imposé aux écoles élémentaires. Le résultat a été sans appel avec 62,4% en faveur. Il sera donc obligatoire dans six écoles élémentaires au retour des vacances de la Toussaint de cette année.
Pour Le Monde parler d’un retour à l’uniforme est une erreur puisque, même si des écoles ont pu en imposer un, aucune loi ou réglementation ne l’a jamais fait. « Si l’uniforme à l’école publique n’a jamais existé, la blouse a longtemps été portée dans les écoles élémentaires. Jamais obligatoire mais très répandue, la blouse a peu à peu disparu des salles de classes, car elle servait à protéger les vêtements des taches de stylos-plumes. C’est donc à la fin des années 1960, avec l’arrivée du stylo Bic et des vêtements à bas prix, que les élèves arrêtent de porter des blouses » écrit le quotidien.
François Fillon en avait fait une mesure importante dans son programme quand Marine Le Pen l’a également défendu. Pour autant, il s’agit surtout d’une mesure populaire « selon un sondage IFOP effectué en 2017, 63 % des Français sont favorables au port de l’uniforme. On note que 78 % des sympathisants du FN encouragent ce changement pour seulement 56 % au Parti socialiste. Cependant, le port de l’uniforme n’est pas uniquement défendu pour rétablir l’autorité les écoles, il serait également vecteur d’égalité. En effet, l’uniforme pourrait permettre de gommer les inégalités sociales et de créer une communauté autour de l’école, comme le défend Jean-Michel Blanquer. » Le ministre actuel a d’ailleurs expliqué qu’il était favorable à l’uniforme mais pour les écoles qui le souhaitent.
Pour Le Monde parler d’un retour à l’uniforme est une erreur puisque, même si des écoles ont pu en imposer un, aucune loi ou réglementation ne l’a jamais fait. « Si l’uniforme à l’école publique n’a jamais existé, la blouse a longtemps été portée dans les écoles élémentaires. Jamais obligatoire mais très répandue, la blouse a peu à peu disparu des salles de classes, car elle servait à protéger les vêtements des taches de stylos-plumes. C’est donc à la fin des années 1960, avec l’arrivée du stylo Bic et des vêtements à bas prix, que les élèves arrêtent de porter des blouses » écrit le quotidien.
François Fillon en avait fait une mesure importante dans son programme quand Marine Le Pen l’a également défendu. Pour autant, il s’agit surtout d’une mesure populaire « selon un sondage IFOP effectué en 2017, 63 % des Français sont favorables au port de l’uniforme. On note que 78 % des sympathisants du FN encouragent ce changement pour seulement 56 % au Parti socialiste. Cependant, le port de l’uniforme n’est pas uniquement défendu pour rétablir l’autorité les écoles, il serait également vecteur d’égalité. En effet, l’uniforme pourrait permettre de gommer les inégalités sociales et de créer une communauté autour de l’école, comme le défend Jean-Michel Blanquer. » Le ministre actuel a d’ailleurs expliqué qu’il était favorable à l’uniforme mais pour les écoles qui le souhaitent.