Quand ça baisse, Santé publique France estime que la prévention fonctionne, que le Plan national de réduction du tabagisme (PNRT) de 2016 porte des fruits. Avec un million de fumeur en moins en 2017, les autorités sanitaires estiment qu’elles réussissent à faire bouger les lignes. « Un million de fumeurs quotidiens en moins en 2017, révèle Santé publique France dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié à l'occasion de la Journée Mondiale sans Tabac. Cette baisse historique s'inscrit dans un contexte fort de lutte contre le tabagisme, avec la mise en place de mesures importantes du Plan national de réduction du tabagisme (PNRT) en 2016 et d'une stratégie de prévention toujours plus proche des fumeurs : lancement de Mois Sans Tabac, création de la nouvelle application de Tabac info service avec l'Assurance Maladie » avance un communiqué de Santé publique France.
« Selon les données du Baromètre santé 2017 de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cela représente un million de fumeurs quotidiens de moins en un an. Ce constat est plus particulièrement marqué chez : les hommes de 18 à 24 ans : 44% en 2016 vs 35% en 2017
; les femmes de 55 à 64 ans : 21% vs 18% en 2017 », lit-on plus loin.
Fait étonnant, qui oblige à réévaluer l’impact de l’augmentation des prix, la situation évalue très différemment selon les régions. « l'Ile-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l'on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3% et de 23%. A l'inverse, dans quatre régions les prévalences étaient plus élevées que dans le reste de la métropole : Paca (32,1%), Hauts-de-France (30,5%), Occitanie (30,3%) et Grand Est (30,1%) » explique le communiqué. En revanche, pour les catégories les plus pauvres, la part de fumeurs serait passée de 39% à 34% alors que chez les fumeurs la proportion est passée de 50%% à 44%. « Nous nous sommes engagés chaque année à mesurer la prévalence du tabagisme, indicateur clef pour évaluer l'efficacité des politiques de prévention. Aujourd'hui, cette baisse historique prouve à chacun qu'il est possible de lutter contre le tabagisme grâce à des actions cohérentes et intégrées » affirme le directeur de Santé publique France, François Bourdillon.
« Selon les données du Baromètre santé 2017 de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cela représente un million de fumeurs quotidiens de moins en un an. Ce constat est plus particulièrement marqué chez : les hommes de 18 à 24 ans : 44% en 2016 vs 35% en 2017
; les femmes de 55 à 64 ans : 21% vs 18% en 2017 », lit-on plus loin.
Fait étonnant, qui oblige à réévaluer l’impact de l’augmentation des prix, la situation évalue très différemment selon les régions. « l'Ile-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l'on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3% et de 23%. A l'inverse, dans quatre régions les prévalences étaient plus élevées que dans le reste de la métropole : Paca (32,1%), Hauts-de-France (30,5%), Occitanie (30,3%) et Grand Est (30,1%) » explique le communiqué. En revanche, pour les catégories les plus pauvres, la part de fumeurs serait passée de 39% à 34% alors que chez les fumeurs la proportion est passée de 50%% à 44%. « Nous nous sommes engagés chaque année à mesurer la prévalence du tabagisme, indicateur clef pour évaluer l'efficacité des politiques de prévention. Aujourd'hui, cette baisse historique prouve à chacun qu'il est possible de lutter contre le tabagisme grâce à des actions cohérentes et intégrées » affirme le directeur de Santé publique France, François Bourdillon.