La semaine dernière, une étude nous apprenait que les femmes maquillées étaient mieux payées que les autres. Cette fois-ci, une nouvelle étude américaine démontre qu’être gentil au travail, serait moins rémunérateur. De là à dire qu’il faut être maquillée et méchante, il n’y a qu’un pas. Pour autant, l’étude menée par des chercheurs américains des universités de Notre Dame, Cornell et Western Ontario, englobent les hommes et les femmes. Et le résultat est le même : être sympathique au travail aurait pour conséquence d’être moins bien payé. Autre répercussion à la gentillesse : les salariés gentils seraient moins recommandés que les autres, notamment à des postes à responsabilité, et plus la hiérarchie est élevée.
On pensait que les mentalités avaient évolué et qu’au sein de l’entreprise, la gentillesse était une valeur en hausse, entre autres, grâce à l’extension du « management de la vision partagée. » Que nenni. Au bureau, la gentillesse n'entraîne pas nécessairement la reconnaissance. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont décrypté des données récoltées sur une vingtaine d’années et touchant 10 000 salariés, d’âges et de secteurs variés.
Les salariés hommes « gentils », dans tous les cas, aimables et courtois, auraient un salaire inférieur de 18% par rapport à leurs collègues plus « raides ». Cela représente un écart annuel de salaire de 9 772 dollars, ce qui laisse songeur. Selon cette étude, rapporte Le Figaro, la courtoisie au bureau, et « l'attitude agréable des hommes ne convient pas aux attentes du comportement masculin. » Pour les femmes, le décalage est moins important : les employées gentilles et coopératives toucheraient un salaire inférieur de 5% comparé au moins gentilles. Mais quand même, cela représente une différence annuelle de 1 828 dollars ! Être pugnace et inamical serait donc payant. Comment ? En écrabouillant ses collègues. Bon esprit.
On pensait que les mentalités avaient évolué et qu’au sein de l’entreprise, la gentillesse était une valeur en hausse, entre autres, grâce à l’extension du « management de la vision partagée. » Que nenni. Au bureau, la gentillesse n'entraîne pas nécessairement la reconnaissance. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont décrypté des données récoltées sur une vingtaine d’années et touchant 10 000 salariés, d’âges et de secteurs variés.
Les salariés hommes « gentils », dans tous les cas, aimables et courtois, auraient un salaire inférieur de 18% par rapport à leurs collègues plus « raides ». Cela représente un écart annuel de salaire de 9 772 dollars, ce qui laisse songeur. Selon cette étude, rapporte Le Figaro, la courtoisie au bureau, et « l'attitude agréable des hommes ne convient pas aux attentes du comportement masculin. » Pour les femmes, le décalage est moins important : les employées gentilles et coopératives toucheraient un salaire inférieur de 5% comparé au moins gentilles. Mais quand même, cela représente une différence annuelle de 1 828 dollars ! Être pugnace et inamical serait donc payant. Comment ? En écrabouillant ses collègues. Bon esprit.