Tiki quoi ? Tipi pop ! Ce n’est pas une blague. C’est un vrai courant, certes quelque peu rangé des voitures, mais qui retrouve ses lettres de noblesse, et s’expose tout l’été, au Musée du Quai Branly à Paris, sous l’intitulé, Tiki Pop : l'Amérique rêve son paradis polynésien, s’il vous plaît. De quoi s’agit-il ? Le « Tiki » a représenté une tendance issue de la culture populaire aux États-Unis, dans les années 50 et 60. Période, où après-guerre, le pays se retrouve en plein essor économique. Ce boom entraîne un très fort attrait pour un art de vivre cool basé sur les loisirs.
À coups de musique, de signalétiques - certains panneaux indiquant des motels - de cocktails, d’imprimés à fleurs géantes, l’hibiscus en tête, ou l’esthétique des pin-up, cette mode est devenue assez emblématique, au point d’inspirer l’art de vivre et l'architecture. Pour autant, ce courant est resté relativement superficiel, et n’a pas perduré très longtemps. Il illustre une certaine insouciance. L'exposition qui lui est dédiée au Quai Branly, propose une sélection d'objets, de sculptures et de documents audiovisuels. Vous avez dit kitsch ?
Parce que oui, le « Tiki » ce n’est pas le modernisme avancé. C’est plutôt une esthétique à la Fliper le dauphin, ou à la Happy Days : un mixe bon-enfant et bon vivant. En gros, « Tiki », micro-phénomène s’il en est, il fallait oser lui consacrer une exposition, et c’est chose faite. Ainsi, « Tiki Pop », est une invitation rétro, un flash-back, un retour en arrière pop et acidulé sur une Amérique décomplexée, où le « Tiki », inspiration originale, plus polynésienne qu’Hawaïenne, s’est malgré tout immiscée à peu près partout : dans les arts, dans la mode, à coup de chemises fleuries trop vite appelées « hawaïennes » parce qu’en fait, on apprend qu’elles sont Tiki ! Et Tiki, c’est quoi ? À l’origine, c’est une sorte de statue, de divinité, ou d’effigie polynésienne.
Après la guerre, finalement, l’Amérique cultive un véritable engouement pour les mers du Sud. Il faut bien le dire aussi, certains des soldats qui en reviennent, sont fascinés par le Pacifique. Et ce côté Tiki, prend. En même temps, il est vite désacralisé et mass-marketisé. sous forme de verres à cocktails statues, de meubles d’inspiration tropicale… Naît alors cet exotisme un peu kitsch qui va durer une dizaine d’années. Amérique kitsch, Amérique du too much, de la caricature, Amérique exotique. En plein été, un petit saut par le Quai Branly et son Tiki Pop vaut le détour.
« Tiki Pop », jusqu’au 28 septembre 2014, au Musée du Quai Branly. Paris 7.
À coups de musique, de signalétiques - certains panneaux indiquant des motels - de cocktails, d’imprimés à fleurs géantes, l’hibiscus en tête, ou l’esthétique des pin-up, cette mode est devenue assez emblématique, au point d’inspirer l’art de vivre et l'architecture. Pour autant, ce courant est resté relativement superficiel, et n’a pas perduré très longtemps. Il illustre une certaine insouciance. L'exposition qui lui est dédiée au Quai Branly, propose une sélection d'objets, de sculptures et de documents audiovisuels. Vous avez dit kitsch ?
Parce que oui, le « Tiki » ce n’est pas le modernisme avancé. C’est plutôt une esthétique à la Fliper le dauphin, ou à la Happy Days : un mixe bon-enfant et bon vivant. En gros, « Tiki », micro-phénomène s’il en est, il fallait oser lui consacrer une exposition, et c’est chose faite. Ainsi, « Tiki Pop », est une invitation rétro, un flash-back, un retour en arrière pop et acidulé sur une Amérique décomplexée, où le « Tiki », inspiration originale, plus polynésienne qu’Hawaïenne, s’est malgré tout immiscée à peu près partout : dans les arts, dans la mode, à coup de chemises fleuries trop vite appelées « hawaïennes » parce qu’en fait, on apprend qu’elles sont Tiki ! Et Tiki, c’est quoi ? À l’origine, c’est une sorte de statue, de divinité, ou d’effigie polynésienne.
Après la guerre, finalement, l’Amérique cultive un véritable engouement pour les mers du Sud. Il faut bien le dire aussi, certains des soldats qui en reviennent, sont fascinés par le Pacifique. Et ce côté Tiki, prend. En même temps, il est vite désacralisé et mass-marketisé. sous forme de verres à cocktails statues, de meubles d’inspiration tropicale… Naît alors cet exotisme un peu kitsch qui va durer une dizaine d’années. Amérique kitsch, Amérique du too much, de la caricature, Amérique exotique. En plein été, un petit saut par le Quai Branly et son Tiki Pop vaut le détour.
« Tiki Pop », jusqu’au 28 septembre 2014, au Musée du Quai Branly. Paris 7.