Acheter Français. C’est une tendance phare depuis quelques saisons. Peut-être est-elle initiée par Arnaud Montebourg, le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique, avec sa marinière Armor Lux ? Dans tous les cas, le « fabriqué en France » incarne un postulat anti-délocalisation, la défense d’emplois dans l’hexagone. Au-delà des dimensions politique et de résistance, les vêtements ou accessoires 100% « made in France » illustrent aussi la richesse de notre patrimoine vestimentaire, ses savoir-faire artisanaux. Qu'on se rassure, l’espadrille a de beaux jours devant elle.
Cette sandale pyrénéenne en toile à la semelle en corde de chanvre tressée n’a jamais disparu. C’est une des chaussures de l’été. Si certains modèles sont fabriqués en Inde et au Bangladesh, aujourd’hui, cette espardille en occitan, ou « sandales de sparte », renoue avec la tradition. Diverses initiatives sont menées, comme celle de la marque Mespadrilles lancée par trois jeunes Français. Ils entendent bien redonner ses lettres de noblesse à cette sandale de toile.
Pour se faire, ils travaillent avec un fournisseur français, Prodiso, situé à Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques, le berceau des espadrilles. «Les matières premières sont françaises et la fabrication est vraiment artisanale, les espadrilles sont cousues à la main par cinq couturières», explique un des fondateurs de Mespadrilles. Sur le site, il est possible de personnaliser sa paire. Un module facile à utiliser a été créé. Il permet de choisir la couleur de son espadrille et ses éventuels imprimés. Ça, c’est un peu l’espadrille 2.0.
En attendant, si on veut faire simple, on la trouve dans toutes les supérettes de bord de mer ou de lieux de villégiatures. Plus sophistiqué mais aussi chic, Chanel sort depuis quelques saisons un modèle bicolore. Indispensable de l’été de 7 à 77 ans, l’espadrille atomise la tong. Et puis en espadrille, «on danse le disco, on fait du vélo, et bye bye boulot !»
Cette sandale pyrénéenne en toile à la semelle en corde de chanvre tressée n’a jamais disparu. C’est une des chaussures de l’été. Si certains modèles sont fabriqués en Inde et au Bangladesh, aujourd’hui, cette espardille en occitan, ou « sandales de sparte », renoue avec la tradition. Diverses initiatives sont menées, comme celle de la marque Mespadrilles lancée par trois jeunes Français. Ils entendent bien redonner ses lettres de noblesse à cette sandale de toile.
Pour se faire, ils travaillent avec un fournisseur français, Prodiso, situé à Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques, le berceau des espadrilles. «Les matières premières sont françaises et la fabrication est vraiment artisanale, les espadrilles sont cousues à la main par cinq couturières», explique un des fondateurs de Mespadrilles. Sur le site, il est possible de personnaliser sa paire. Un module facile à utiliser a été créé. Il permet de choisir la couleur de son espadrille et ses éventuels imprimés. Ça, c’est un peu l’espadrille 2.0.
En attendant, si on veut faire simple, on la trouve dans toutes les supérettes de bord de mer ou de lieux de villégiatures. Plus sophistiqué mais aussi chic, Chanel sort depuis quelques saisons un modèle bicolore. Indispensable de l’été de 7 à 77 ans, l’espadrille atomise la tong. Et puis en espadrille, «on danse le disco, on fait du vélo, et bye bye boulot !»