Le conseil d’administration de Tiffany trouvait l’offre précédente insuffisante, LVMH ajoute un milliard de dollars supplémentaire sur la table. Signe que le bijoutier américain aurait eu tort d’accéder à la première demande. « Le propriétaire des marques Louis Vuitton et Christian Dior a fait une nouvelle offre au prix unitaire avoisinant les 130 dollars le titre, ce qui valorise Tiffany à près de 16 milliards de dollars, ont dit ces sources sous couvert d'anonymat. Le joaillier a par conséquent accepté d'ouvrir ses livres de comptes. LVMH avait fait le 15 octobre une première proposition au prix unitaire de 120 dollars le titre, pour une transaction évaluée à 14,5 milliards » annonce l’AFP en s’appuyant sur des sources anonymes du groupe de luxe français.
Alors que les deux acteurs du dossier seraient d’accord sur le principe de l’opération, c’est le montant qui était la pierre d’achoppement. D’autant que pour Tiffany, les difficultés actuelles rencontrées notamment à cause des restrictions sur le marché chinois ne rendent pas justice à la force de frappe internationale du groupe. LVMH avec 130 dollars l’action ne ferait pas une mauvaise opération. A l’annonce de cette nouvelle proposition, le titre Tiffany progressait de plus de trois points pour atteindre 127,74 dollars. « Certains experts estiment que l'acquisition du groupe américain viendrait étoffer la branche montres et bijoux de LVMH, qui comprend déjà entre autres les marques Bulgari, Chaumet, Tag Heuer et Hublot, lui permettant de rivaliser avec Richemont (Cartier et Van Cleef & Arpels) et de se renforcer sur le marché américain, deuxième contributeur au chiffre d'affaires. D'autres font valoir que la croissance de Tiffany lors des dernières années est lente comparé à ses concurrents, ce qui en fait une proie vulnérable dans un secteur du luxe dominé par la course à la taille et les grandes manœuvres » analyse l’AFP.
Alors que les deux acteurs du dossier seraient d’accord sur le principe de l’opération, c’est le montant qui était la pierre d’achoppement. D’autant que pour Tiffany, les difficultés actuelles rencontrées notamment à cause des restrictions sur le marché chinois ne rendent pas justice à la force de frappe internationale du groupe. LVMH avec 130 dollars l’action ne ferait pas une mauvaise opération. A l’annonce de cette nouvelle proposition, le titre Tiffany progressait de plus de trois points pour atteindre 127,74 dollars. « Certains experts estiment que l'acquisition du groupe américain viendrait étoffer la branche montres et bijoux de LVMH, qui comprend déjà entre autres les marques Bulgari, Chaumet, Tag Heuer et Hublot, lui permettant de rivaliser avec Richemont (Cartier et Van Cleef & Arpels) et de se renforcer sur le marché américain, deuxième contributeur au chiffre d'affaires. D'autres font valoir que la croissance de Tiffany lors des dernières années est lente comparé à ses concurrents, ce qui en fait une proie vulnérable dans un secteur du luxe dominé par la course à la taille et les grandes manœuvres » analyse l’AFP.