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Tâches ménagères : les femmes moins bien loties que les hommes


Clarisse Rosius
Lundi 26 Septembre 2016





Un rapport de l’Organisation non gouvernementale « ActionAid », remis à l’Onu, souligne le poids du travail supplémentaire non-rémunéré par les femmes, aux quatre coins de la planète. Selon ce rapport, les femmes travailleraient 4 années de plus que les hommes.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
« Si en général les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes, elles le payent tout au long de leur existence », explique un article en ligne du journal Féminin Grazia. L'ONG ActionAid, a présenté jeudi un rapport à l'Onu. Ce rapport, intitulé « Not Ready, Still Waiting », pointe du doigt les nombreuses inégalités qui existent entre les femmes et les hommes.

« Selon l'étude relayée par The Guardian qui s'appuie sur les données de 217 pays, pour chaque année de travail fourni, une femme trime en moyenne l'équivalent d'un mois de plus qu'un homme. Et ce temps est souvent non rémunéré », précise l’article de Grazia qui ajoute qu’il « s'agit, dans la plupart du temps, de tâches non rémunérées comme les soins prodigués aux proches, enfants et personnes âgées, le ménage, la cuisine, aller chercher l'eau ou le bois dans des zones isolées et rurales. Dans des pays développés comme le Royaume-Uni, une femme passera ainsi deux ans et demi de plus qu'un homme à travailler. »
 

« Un impact direct sur la carrière des femmes »

L’article souligne qu’ActionAid « prévient que ce fardeau a un impact direct sur la carrière des femmes, sur leur présence lors de prises de décisions politiques importantes, sur leur fatigue et leurs loisirs. Dans les pays riches, où les femmes sont les plus affectées, ActionAid appelle les gouvernements à agir. »

Ainsi, « l'ONG les presse de développer des services de qualité en matière de santé, d'automatiser le principe du salaire minimum, d'obliger l'égalité des salaires entre les hommes et les femmes entre autres. »

Girish Menon, responsable d'ActionAid en Grande-Bretagne, assure : « Nous ne disons pas que tout le labeur actuellement impayé, comme les soins apportés aux proches, doivent être rémunérés (...) car l'attention porter à la famille ou le temps passé à la nourrir, est beaucoup trop difficile à évaluer.Nous pensons plutôt qu'il doit y avoir une prise de conscience et que ces tâches là soient mieux réparties entre les femmes et les hommes, entre le foyer même et la société. Le travail des femmes, à la maison et en dehors, est indispensable au développement et bien-être de la société. Sans ce travail, l'économie mondiale fonctionnerait mal. »

Lire l’intégralité de l’article de Grazia ici.
 




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