Deux jeunes Allemandes ont récemment créé la start-up "Original unverpackt" (littéralement : sans emballage d'origine) pour lancer le concept du supermarché zéro-emballage. Cherchant actuellement des locaux à Berlin pour implanter cette surface de vente d'un nouveau genre, c'est toute une conception de l'anti-gâchis et de l'écologie qu'elles souhaitent promouvoir.
Du "recycling" au "precycling"
L'achat des céréales à partir de distributeurs dans les magasins bio, les Français connaissent déjà. Mais la systématisation de ce principe sur un maximum de produits, c'est pour l'instant du jamais vu. Lessive au litre, œufs à l'unité, gel douche au poids... permettraient de s'affranchir des emballages superflus et de passer du "recycling" au "precycling" selon les fondatrices d'Original unverpackt. En apportant ses propres contenants ou en les achetant sur place pour les réutiliser plus tard, elles espèrent contribuer à éduquer les clients à la protection de l'environnement et ainsi à limiter le gaspillage.
Plus de 41 200 kilos de nourriture sont jetés chaque seconde dans le monde. Cela représente un gaspillage alimentaire de 1,3 milliard de tonnes d'aliments par an, soit 1/3 de la production globale de denrées alimentaires dédiée à la consommation. Ces chiffres donnent à réfléchir à nos modes de consommation et à donner du crédit à ce type d'initiative.
Plus de 41 200 kilos de nourriture sont jetés chaque seconde dans le monde. Cela représente un gaspillage alimentaire de 1,3 milliard de tonnes d'aliments par an, soit 1/3 de la production globale de denrées alimentaires dédiée à la consommation. Ces chiffres donnent à réfléchir à nos modes de consommation et à donner du crédit à ce type d'initiative.
L'épicerie est de retour
Les Français les plus anciens ne verront dans ce concept aucune innovation par rapport aux petits commerces auxquels ils étaient habitués avant l'avènement des supermarchés. Le vin s'y vendait au litre, le poisson était emballé dans du papier journal et il n'y avait nul besoin de mettre les fruits et légumes dans des barquettes et de les habiller de film plastique.
En France aussi, un projet d'épicerie sans emballage dénommé "La Recharge" devrait bientôt se concrétiser. Prévue pour ouvrir dans le centre de Bordeaux, ses fondateurs vont de plus travailler avec des producteurs locaux de manière à proposer des produits de qualité au meilleur prix. Tout sera proposé sans emballage à l'exception des produits laitiers, qui eux, seront stockés dans des emballages consignés. La Recharge a récemment fait appel, avec succès, au crowdfunding pour financer une balance de caisse perfectionnée, avec système de tare adapté, et ainsi garantir fluidité au moment de passer à la caisse. Un bon compromis entre l'épicerie de grand-papa et le supermarché déshumanisé.
En France aussi, un projet d'épicerie sans emballage dénommé "La Recharge" devrait bientôt se concrétiser. Prévue pour ouvrir dans le centre de Bordeaux, ses fondateurs vont de plus travailler avec des producteurs locaux de manière à proposer des produits de qualité au meilleur prix. Tout sera proposé sans emballage à l'exception des produits laitiers, qui eux, seront stockés dans des emballages consignés. La Recharge a récemment fait appel, avec succès, au crowdfunding pour financer une balance de caisse perfectionnée, avec système de tare adapté, et ainsi garantir fluidité au moment de passer à la caisse. Un bon compromis entre l'épicerie de grand-papa et le supermarché déshumanisé.