Presque un appel au meurtre, en tout cas un appel à mourir. Place de la République, des groupes de personnes ont scandé « Suicidez-vous ! Suicidez-vous ! » à destination des forces présentes pour maintenir l’ordre. « C'est, peut-être, un de ces cris qui resteront, dans l'histoire du mouvement des Gilets jaunes, symbolisant la haine que suscitent les policiers chez ces contestataires. Une enquête du chef d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique commis en réunion a d'ailleurs été ouverte par le Parquet de Paris, a-t-on appris ce dimanche. Cette enquête a été confiée à la sûreté territoriale de Paris », rapporte LCI.
S’il faut bien faire attention à ne pas raconter cet épisode en mettant « Gilet Jaunes » dans la même phrase sous peine d’être décrété ennemi public du mouvement, l’épisode est loin d’être anecdotique. Après vingt-trois week-end de mobilisation – et donc de travail pour les policiers – les signes d’épuisement et de détresse sont bien visibles chez les forces de l’ordre. « Le cri, capté par des journalistes, fait écho au nombre de suicides de policiers, depuis le début de l'année. Ils sont 28 à avoir mis fin à leurs jours depuis le 1er janvier, après la journée du vendredi 19 avril, soit deux fois plus qu'en 2018 à la même date - 35 sur toute l'année. Un malaise profond qui doit autant à une surcharge professionnelle qu'à "des fonctionnements inhumains" dans leur management, fustigent les syndicats. Des causes auxquelles les membres des forces de l'ordre ajoutent la "haine anti-flics" qui s'est développée dans les cortèges, où se retrouvent des Black blocs qui rejettent notoirement l'autorité policière » contextualise la chaine d’infos en continu. Mais d’autres médias ont par ailleurs montré des gilets jaunes qui, eux, scandaient « flic suicidé, à moitié pardonné » … Des phrases obscènes qui ont marqué les esprits, même si Libération a par ailleurs noté que d’autres gilets jaunes appelaient les policiers à ne pas se suicider mais à les « rejoindre ».
S’il faut bien faire attention à ne pas raconter cet épisode en mettant « Gilet Jaunes » dans la même phrase sous peine d’être décrété ennemi public du mouvement, l’épisode est loin d’être anecdotique. Après vingt-trois week-end de mobilisation – et donc de travail pour les policiers – les signes d’épuisement et de détresse sont bien visibles chez les forces de l’ordre. « Le cri, capté par des journalistes, fait écho au nombre de suicides de policiers, depuis le début de l'année. Ils sont 28 à avoir mis fin à leurs jours depuis le 1er janvier, après la journée du vendredi 19 avril, soit deux fois plus qu'en 2018 à la même date - 35 sur toute l'année. Un malaise profond qui doit autant à une surcharge professionnelle qu'à "des fonctionnements inhumains" dans leur management, fustigent les syndicats. Des causes auxquelles les membres des forces de l'ordre ajoutent la "haine anti-flics" qui s'est développée dans les cortèges, où se retrouvent des Black blocs qui rejettent notoirement l'autorité policière » contextualise la chaine d’infos en continu. Mais d’autres médias ont par ailleurs montré des gilets jaunes qui, eux, scandaient « flic suicidé, à moitié pardonné » … Des phrases obscènes qui ont marqué les esprits, même si Libération a par ailleurs noté que d’autres gilets jaunes appelaient les policiers à ne pas se suicider mais à les « rejoindre ».