Les snobismes de la rentrée, c'est le marronnier. Tous les magazines s’y mettent, de Elle, en passant pas Cosmopolitan, Glamour, Vanity Fair ou le Figaro Madame… C’est dire. Il y a les snobismes de l’été, bientôt rattrapés par ceux de l’hiver. Dans tous les cas, ils sont subjectifs, pas exhaustifs. Pêle-mèle, «Les snobismes de la rentrée», «Les nouveaux snobismes» sont partout… De quoi trouver chaussure à son pied en matière d’art de vivre tout confondu : cocktails, expo, manies, food, transports…
Pour se déplacer dans Paris, même si le dernier chic est de déclarer que le métro a un certain charme, on remplace sa Vespa par une Lambretta. Le scooter italien longtemps passé par l’Inde est réhabilité. Retour à Milan donc, et dépoussiéré par le designer Alessandro Tartarini. Non, ce n’est pas une tarte à la crème. C’est le must en matière de deux roues. Celui qui renvoie votre Vespa aux calanques grecques. Vous pouvez toujours aller vous rhabiller, mais en manteau Sprung Frères, Collection Plume. Merci.
Après le covoiturage réservé aux… SD (aux sans-dents, chut, je n’ai rien dit), le cojetage. Ça, c’est un trip. Où comment se rendre à un rendez-vous d’affaires, en jet privé. Il suffit de télécharger l’application CoJetage. Lors du vol, on pourra regarder la télévision lente, autrement dit, la télévision escargot. Par exemple, Tokyo Reverse, l’errance filmée à l’envers d’un Français à Tokyo. Le tout dure 9 heures et est très Lost in Translation. Chic donc.
Mais 9 heures, quand-même, c’est plus long qu’un Paris-Zurich. C’est un long courrier. Et l’appli de cojetage dessert, entre autres, des liaisons Genève-Ibiza. Ceci dit, le grand chic sont les voyages dans les pays du Nord : Écosse, Norvège, Irlande, Suède... Histoire de bien se les cailler et de rendre ringards les non-snobs qui rentrent de Corse. Plus rapide que la télévision escargot, on peut toujours filmer de micro-clips via Vine, un service proposé par Twitter. Six secondes maxi et les vidéos tournent en boucle sur le Net.
Au placard, le Spritz après l’été, ou le Pastis customisé. Le rosé lui a toujours la côte. Pire, il a la côte en bib, soit en Bag In the Box. Un des snobismes les plus incompréhensibles qui soient, il faut bien l’avouer. Ça rappelle le cubi, ça ressemble à un cubi. Ce n’est pas loin d’un cubi. Pour les créateurs de la société BiBoVINo, le Bag In the Box représente un nouveau comportement de consommation, « écolo avec du vrai bon vin. Moins d'emballage et recyclable. » Qui préfère le Spritz à Venise ? Moi.
Question aliments, heu pardon, food, fooding ou néo-fooding, on salue un nouveau gadget régressif. Après le cupcake, le pushcake. Sur le principe de la glace Pouss Pouss qu’on adorait enfant, on pousse sur le gâteau avec un bâtonnet pour faire remonter ce qu'il contient… Il paraît que ça rend heureux. Le pain de seigle aussi : grand come-back, les œufs mimosa, le croque-monsieur…
Pour les puristes, loin de la régression, on pratique la smart-boxe. Sur un ring, s'il vous plaît et pas en 3D. Avec des gants et des punching-balls à la clé. Mieux, il reste un jour pour se rendre au Silencio acheter un tirage 10 par 15, de Larry Clark à 100 euros. Sauf s’ils sont en rupture de stock comme le livre de Valérie Trierweiler... Très chic d'ailleurs de dire qu’on n'en lira pas une ligne, mais de se jeter dessus quand les librairies seront à nouveau approvisionnées…
Pour se déplacer dans Paris, même si le dernier chic est de déclarer que le métro a un certain charme, on remplace sa Vespa par une Lambretta. Le scooter italien longtemps passé par l’Inde est réhabilité. Retour à Milan donc, et dépoussiéré par le designer Alessandro Tartarini. Non, ce n’est pas une tarte à la crème. C’est le must en matière de deux roues. Celui qui renvoie votre Vespa aux calanques grecques. Vous pouvez toujours aller vous rhabiller, mais en manteau Sprung Frères, Collection Plume. Merci.
Après le covoiturage réservé aux… SD (aux sans-dents, chut, je n’ai rien dit), le cojetage. Ça, c’est un trip. Où comment se rendre à un rendez-vous d’affaires, en jet privé. Il suffit de télécharger l’application CoJetage. Lors du vol, on pourra regarder la télévision lente, autrement dit, la télévision escargot. Par exemple, Tokyo Reverse, l’errance filmée à l’envers d’un Français à Tokyo. Le tout dure 9 heures et est très Lost in Translation. Chic donc.
Mais 9 heures, quand-même, c’est plus long qu’un Paris-Zurich. C’est un long courrier. Et l’appli de cojetage dessert, entre autres, des liaisons Genève-Ibiza. Ceci dit, le grand chic sont les voyages dans les pays du Nord : Écosse, Norvège, Irlande, Suède... Histoire de bien se les cailler et de rendre ringards les non-snobs qui rentrent de Corse. Plus rapide que la télévision escargot, on peut toujours filmer de micro-clips via Vine, un service proposé par Twitter. Six secondes maxi et les vidéos tournent en boucle sur le Net.
Au placard, le Spritz après l’été, ou le Pastis customisé. Le rosé lui a toujours la côte. Pire, il a la côte en bib, soit en Bag In the Box. Un des snobismes les plus incompréhensibles qui soient, il faut bien l’avouer. Ça rappelle le cubi, ça ressemble à un cubi. Ce n’est pas loin d’un cubi. Pour les créateurs de la société BiBoVINo, le Bag In the Box représente un nouveau comportement de consommation, « écolo avec du vrai bon vin. Moins d'emballage et recyclable. » Qui préfère le Spritz à Venise ? Moi.
Question aliments, heu pardon, food, fooding ou néo-fooding, on salue un nouveau gadget régressif. Après le cupcake, le pushcake. Sur le principe de la glace Pouss Pouss qu’on adorait enfant, on pousse sur le gâteau avec un bâtonnet pour faire remonter ce qu'il contient… Il paraît que ça rend heureux. Le pain de seigle aussi : grand come-back, les œufs mimosa, le croque-monsieur…
Pour les puristes, loin de la régression, on pratique la smart-boxe. Sur un ring, s'il vous plaît et pas en 3D. Avec des gants et des punching-balls à la clé. Mieux, il reste un jour pour se rendre au Silencio acheter un tirage 10 par 15, de Larry Clark à 100 euros. Sauf s’ils sont en rupture de stock comme le livre de Valérie Trierweiler... Très chic d'ailleurs de dire qu’on n'en lira pas une ligne, mais de se jeter dessus quand les librairies seront à nouveau approvisionnées…
La Lambretta