Barbie startuppeuse
Soirée « Hackers et Putes », tweets racoleurs, « TitStare », application consacrée à découvrir et à noter les plus belles poitrines… Tout cela se passe dans la Silicon Valley, berceau américain et mondial de l'industrie de la high-tech. Dans l’inconscient collectif, la Silicon Valley serait plutôt un endroit « cool ». Dans les faits, que nenni. Les start-up, et plus largement, leur culture, seraient gangrénées par le sexisme et le machisme. Pire, ce serait un univers très violent pour les femmes.
Pour preuve, des scandales en veux-tu en voilà : Twitter et son conseil d’administration sans aucune femme. Chez Tinder, l’application de rencontres a été en juillet dernier, le théâtre d’accusations de harcèlement sexuel de la part de la vice-présidente de l’entreprise, Whitney Wolfe. On continue ? Chez Zillow, la plateforme de données de biens immobiliers, des plaintes pour harcèlement sexuel et pour discrimination, ont visé le portail Internet. Une des employées, Rachel Kremer a même parlé de « torture sexuelle », rapporte le magazine Elle : les femmes de l’entreprise auraient été classées selon le volume de leur poitrine. À ce petit jeu, aucune chance d'obtenir une promo...
En 2013, chez Kanteron Systems, la start-up de médecine personnalisée, le PDG de l’époque avait tweeté une photo de talons hauts en commentant : « Je suis à un événement sensé être réservé aux entrepreneurs, et pourtant, j’y croise beaucoup de talons hauts. » Le clou en conclusion : « #pasde cerveau. » Bonne ambiance... Et bon esprit aussi.
Au-delà des scandales, cela prouve à quel point ces entreprises spécialisées dans les hautes technologies, start-up et multinationales confondues, privilégient les hommes. Ils y sont en effet majoritaires. Malgré des présences féminines apparentées à des succès - Sheryl Sandberg numéro deux de Facebook, Marisa Mayer à la tête de Yahoo, Meg Whitman dirigeant Hewlett-Packard, ou Emily White chez Snapchat, après un passage chez Instagram – la culture dans ces entreprises reste très misogyne.
La majorité des femmes a d'ailleurs du mal à s’y faire une place. En 2013, une étude menée par IT Manager Daily, conjointement avec Girl Scouts of America, indiquait que seulement 25% de femmes occupent des postes dans des entreprises de nouvelles technologies. Le pourcentage tombe à 11% lorsqu'il s'agit des postes les plus élevés.
Pourquoi tant de haine ? La Silicon Valley, Mecque mondiale des nouvelles technologies « a toujours bénéficié d’une image glamour », avance dans Elle, Isabelle Collet, maître de recherche en sciences de l’éducation à la faculté de Genève en Suisse. « On pense à tort que c’est un endroit préservé », ajoute t-elle. Dans les faits, alors, un endroit bourré de nerds et de geeks dont certains n’ont #pasdecerveau ? Silicon Valley, cachez ce machisme que je ne saurais voir. Merci.
Pour preuve, des scandales en veux-tu en voilà : Twitter et son conseil d’administration sans aucune femme. Chez Tinder, l’application de rencontres a été en juillet dernier, le théâtre d’accusations de harcèlement sexuel de la part de la vice-présidente de l’entreprise, Whitney Wolfe. On continue ? Chez Zillow, la plateforme de données de biens immobiliers, des plaintes pour harcèlement sexuel et pour discrimination, ont visé le portail Internet. Une des employées, Rachel Kremer a même parlé de « torture sexuelle », rapporte le magazine Elle : les femmes de l’entreprise auraient été classées selon le volume de leur poitrine. À ce petit jeu, aucune chance d'obtenir une promo...
En 2013, chez Kanteron Systems, la start-up de médecine personnalisée, le PDG de l’époque avait tweeté une photo de talons hauts en commentant : « Je suis à un événement sensé être réservé aux entrepreneurs, et pourtant, j’y croise beaucoup de talons hauts. » Le clou en conclusion : « #pasde cerveau. » Bonne ambiance... Et bon esprit aussi.
Au-delà des scandales, cela prouve à quel point ces entreprises spécialisées dans les hautes technologies, start-up et multinationales confondues, privilégient les hommes. Ils y sont en effet majoritaires. Malgré des présences féminines apparentées à des succès - Sheryl Sandberg numéro deux de Facebook, Marisa Mayer à la tête de Yahoo, Meg Whitman dirigeant Hewlett-Packard, ou Emily White chez Snapchat, après un passage chez Instagram – la culture dans ces entreprises reste très misogyne.
La majorité des femmes a d'ailleurs du mal à s’y faire une place. En 2013, une étude menée par IT Manager Daily, conjointement avec Girl Scouts of America, indiquait que seulement 25% de femmes occupent des postes dans des entreprises de nouvelles technologies. Le pourcentage tombe à 11% lorsqu'il s'agit des postes les plus élevés.
Pourquoi tant de haine ? La Silicon Valley, Mecque mondiale des nouvelles technologies « a toujours bénéficié d’une image glamour », avance dans Elle, Isabelle Collet, maître de recherche en sciences de l’éducation à la faculté de Genève en Suisse. « On pense à tort que c’est un endroit préservé », ajoute t-elle. Dans les faits, alors, un endroit bourré de nerds et de geeks dont certains n’ont #pasdecerveau ? Silicon Valley, cachez ce machisme que je ne saurais voir. Merci.