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Qui dirige la presse qui dénonce régulièrement les inégalités entre les hommes et les femmes ? Après avoir abondamment, et souvent avec légèreté, abordé le sujet de la parité en politique ou dans les entreprises, la presse est désormais sur la liste. « Des femmes moins souvent citées dans les articles, des rédactrices plutôt chargées de la culture que du sport : la presse écrite en France contribue aux stéréotypes sexistes, dénonce jeudi le Haut conseil à l'égalité femmes-hommes, qui appelle à des quotas, ou encore à un système de «bonus-malus» dans les aides publiques aux journaux. Ce biais «est visible au sein même des rédactions et dans la manière dont sont rédigés les articles publiés», affirme cette instance consultative indépendante dans son troisième «état des lieux du sexisme en France» » raconte Le Figaro.
En passant au crible des grandes rédactions, l’étude conclue en faveur de l’instauration de quotas. « Les auteurs du rapport se sont d'abord penchés sur la proportion de femmes parmi les journalistes de six quotidiens, deux hebdomadaires généralistes et trois magazines féminins, mais aussi sur leur poids au sein des différentes rubriques et dans les postes de direction. Ont ainsi été examinées les rédactions du Monde, du Figaro, du Parisien, de Ouest France, Sud Ouest, 20 minutes, du Point, de l'Obs, Elle, Marie Claire et Femme actuelle. Résultat : on ne compte en moyenne que 30% de femmes dans les rédactions de presse généraliste (mais 50% si l'on inclut la presse féminine), et 20% dans la rubrique «politique». La situation est toutefois hétérogène, puisqu'à l'Obs 77% des journalistes de la rubrique internationale sont des femmes. En revanche, parmi tous les journaux étudiés, on ne trouve aucune directrice de publication » appuie le quotidien.
« Pour améliorer les choses, il faut «changer de paradigme» car «compter les femmes ne suffit pas», assène le HCE. L'organisme appelle à «des objectifs chiffrés de progression chaque année», assortis «d'une obligation sous peine de sanctions». Il plaide pour des «quotas de femmes aux postes décisionnaires» dans les rédactions, mais aussi pour un «système progressif de bonus-malus» dans les aides versées à la presse. Les journaux devraient également se doter de «systèmes de comptage, informatisés si possible, sur la composition des rédactions, ainsi que sur les articles publiés», et nommer en leur sein, comme l'a fait Mediapart, un/e «gender editor» qui deviendrait la «vigie d'un traitement plus égalitaire de l'information». » rapporte l’article. La presse l’a voulu, qu’elle le mette en pratique.
En passant au crible des grandes rédactions, l’étude conclue en faveur de l’instauration de quotas. « Les auteurs du rapport se sont d'abord penchés sur la proportion de femmes parmi les journalistes de six quotidiens, deux hebdomadaires généralistes et trois magazines féminins, mais aussi sur leur poids au sein des différentes rubriques et dans les postes de direction. Ont ainsi été examinées les rédactions du Monde, du Figaro, du Parisien, de Ouest France, Sud Ouest, 20 minutes, du Point, de l'Obs, Elle, Marie Claire et Femme actuelle. Résultat : on ne compte en moyenne que 30% de femmes dans les rédactions de presse généraliste (mais 50% si l'on inclut la presse féminine), et 20% dans la rubrique «politique». La situation est toutefois hétérogène, puisqu'à l'Obs 77% des journalistes de la rubrique internationale sont des femmes. En revanche, parmi tous les journaux étudiés, on ne trouve aucune directrice de publication » appuie le quotidien.
« Pour améliorer les choses, il faut «changer de paradigme» car «compter les femmes ne suffit pas», assène le HCE. L'organisme appelle à «des objectifs chiffrés de progression chaque année», assortis «d'une obligation sous peine de sanctions». Il plaide pour des «quotas de femmes aux postes décisionnaires» dans les rédactions, mais aussi pour un «système progressif de bonus-malus» dans les aides versées à la presse. Les journaux devraient également se doter de «systèmes de comptage, informatisés si possible, sur la composition des rédactions, ainsi que sur les articles publiés», et nommer en leur sein, comme l'a fait Mediapart, un/e «gender editor» qui deviendrait la «vigie d'un traitement plus égalitaire de l'information». » rapporte l’article. La presse l’a voulu, qu’elle le mette en pratique.