Des solutions simples à des problèmes très compliqués. C’est tout l’enjeu des questions de harcèlement et de lutte contre les violences faites aux femmes. A ce jeu Marlène Schiappa risque bien de marquer l’histoire par sa capacité à dire avec gravité des lieux-communs… Dans une interview, elle explique ainsi que la lutte contre le harcèlement de rue est « la grande cause de ce quinquennat ». S’appuyant sur le fait-divers violent d’une femme agressée par un homme qui l’a abordée dans la rue, la ministre assure qu’avec le projet de loi qu’elle a porté, la situation va changer.
En mettant en place l’ « outrage sexiste » qui permet de verbaliser quelqu’un qui harcèle dans la rue, la ministre est-elle réellement persuadée qu’il n’y aura plus de cas de violences ? Jusqu’à preuve du contraire frapper quelqu’un était déjà interdit avant que l’agresseur ne passe à l’acte. Serait-il moins passé à l’acte pour éviter une amende sachant que les agressions physiques peuvent aller jusqu’à des peines de prison ? Soyons sérieux.
« L’enjeu est grave : c’est celui de la liberté des femmes de circuler librement dans l’espace public. La réponse politique doit être forte et elle l’est. Car, enfin, pour la première fois en France, on va verbaliser le harcèlement de rue. Dans le projet de loi qui doit être adopté en fin de semaine, il sera établi qu’importuner, suivre, menacer une femme… est interdit. Toutes ont déjà été concernées. Ma fille de onze ans échafaude déjà des techniques avec ses copines pour échapper au harcèlement de rue. Nous avons fait de ce sujet, longtemps hors radar des politiques, une préoccupation majeure » explique la ministre dans une interview donnée au Parisien-Aujourd’hui en France.
Marlène Schiappa annonce par la même occasion qu’une grande campagne de communication va accompagner l’entrée en vigueur de la verbalisation du harcèlement. Selon elle, c’est un nouveau seuil de tolérance qui est indiqué. Les agresseurs doivent trembler.
En mettant en place l’ « outrage sexiste » qui permet de verbaliser quelqu’un qui harcèle dans la rue, la ministre est-elle réellement persuadée qu’il n’y aura plus de cas de violences ? Jusqu’à preuve du contraire frapper quelqu’un était déjà interdit avant que l’agresseur ne passe à l’acte. Serait-il moins passé à l’acte pour éviter une amende sachant que les agressions physiques peuvent aller jusqu’à des peines de prison ? Soyons sérieux.
« L’enjeu est grave : c’est celui de la liberté des femmes de circuler librement dans l’espace public. La réponse politique doit être forte et elle l’est. Car, enfin, pour la première fois en France, on va verbaliser le harcèlement de rue. Dans le projet de loi qui doit être adopté en fin de semaine, il sera établi qu’importuner, suivre, menacer une femme… est interdit. Toutes ont déjà été concernées. Ma fille de onze ans échafaude déjà des techniques avec ses copines pour échapper au harcèlement de rue. Nous avons fait de ce sujet, longtemps hors radar des politiques, une préoccupation majeure » explique la ministre dans une interview donnée au Parisien-Aujourd’hui en France.
Marlène Schiappa annonce par la même occasion qu’une grande campagne de communication va accompagner l’entrée en vigueur de la verbalisation du harcèlement. Selon elle, c’est un nouveau seuil de tolérance qui est indiqué. Les agresseurs doivent trembler.