Est-ce que l’Etat va prendre l’ardoise des agences de voyages ? Le dossier est encore en suspens tandis que des centaines d’entreprises du tourisme risquent la faillite. « Voilà l’équation devant laquelle se trouve le gouvernement, bientôt au pied d’un mur de 1,5 milliard d’euros : celui des avoirs des voyagistes. Un mur qui se dressera à la rentrée et pourrait faire plonger des agences et, par ricochet, leur principale caisse de garantie, déjà ruinée par la faillite de la société Thomas Cook » explique Le Monde.
Dans un long article consacré à ce sujet, le quotidien montre que le dossier chauffe sévèrement : « Au-delà des subventions et des prêts garantis par l’Etat – auxquels certains voyagistes, déjà en difficulté, n’ont pas eu accès –, le secteur a surtout profité d’une ordonnance rapidement accordée par le gouvernement. La mesure, qui a fait gronder les associations de défense des consommateurs, a permis aux entreprises de conserver durant dix-huit mois l’argent déposé par les touristes. L’objectif était de préserver leur trésorerie dans l’idée que la pandémie ne durerait pas et que ces avoirs pourraient être en grande partie utilisés. Mais les vagues successives de contaminations, partout sur la planète, ont déjoué ce plan. Les voyages long-courriers d’abord, reportés à l’hiver 2020, puis à l’été 2021, n’ont pu ou ne pourront avoir lieu. Entre septembre et novembre, les agences devraient déborder de clients réclamant un remboursement. Toutes pourront-elles le faire ? »
Parmi les pistes proposées par les représentants du secteur, il y a la création d’une structure gérée par l’Etat : « un fonds de dotation qui ferait office de réassureur pour les cas de force majeure. Le fonds serait géré par l’Etat, mais abondé par les voyageurs, avec une contribution de « 2 ou 3 euros par personne » sur chaque réservation de voyage à forfait, voire sur chaque billet d’avion. Le système s’inspire de celui mis en place par les Pays-Bas, tout en se distinguant d’une assurance publique, comme il en existe en Scandinavie ou au Royaume-Uni. »
Lire ici en intégralité l’article du « Monde » cité
Dans un long article consacré à ce sujet, le quotidien montre que le dossier chauffe sévèrement : « Au-delà des subventions et des prêts garantis par l’Etat – auxquels certains voyagistes, déjà en difficulté, n’ont pas eu accès –, le secteur a surtout profité d’une ordonnance rapidement accordée par le gouvernement. La mesure, qui a fait gronder les associations de défense des consommateurs, a permis aux entreprises de conserver durant dix-huit mois l’argent déposé par les touristes. L’objectif était de préserver leur trésorerie dans l’idée que la pandémie ne durerait pas et que ces avoirs pourraient être en grande partie utilisés. Mais les vagues successives de contaminations, partout sur la planète, ont déjoué ce plan. Les voyages long-courriers d’abord, reportés à l’hiver 2020, puis à l’été 2021, n’ont pu ou ne pourront avoir lieu. Entre septembre et novembre, les agences devraient déborder de clients réclamant un remboursement. Toutes pourront-elles le faire ? »
Parmi les pistes proposées par les représentants du secteur, il y a la création d’une structure gérée par l’Etat : « un fonds de dotation qui ferait office de réassureur pour les cas de force majeure. Le fonds serait géré par l’Etat, mais abondé par les voyageurs, avec une contribution de « 2 ou 3 euros par personne » sur chaque réservation de voyage à forfait, voire sur chaque billet d’avion. Le système s’inspire de celui mis en place par les Pays-Bas, tout en se distinguant d’une assurance publique, comme il en existe en Scandinavie ou au Royaume-Uni. »
Lire ici en intégralité l’article du « Monde » cité