L’obésité et le surpoids est un enjeu sanitaire majeur. Les pays post industriels ou en croissance sont concernés par ce fléau qui a des conséquences très importantes et sont la cause d’une multitude de pathologies graves. Or on estime que plus d’un milliard de personnes dans le monde sont dans cette situation avec un IMC supérieur à 25, entrainant 3 millions de morts chaque année. Ces chiffres sont mis en avant dans un article passionnant publié par le site The Conversation . Le papier est signé par Fabien Dworczak chercheur en neuroscience et en politique publique à l’Inserm et Lélia Bracco, médecin endocrinologue et auteur de « Obésité. Au-delà de l’impasse » (Edp Sciences). Il explique surtout que la lutte contre le surpoids est complexe notamment à cause des multiples facteurs qui le causent.
« Le plaisir permet aussi une modulation hormonale des sensations d’appétit et de satiété, qui dépendent, pour chaque individu, de la sensibilité des zones cérébrales impliquées dans le système de récompense et d’autocontrôle. Cette cascade neurohormonale, qui découle d’un complexe mélange entre les émotions, le stress et l’alimentation, est propre à chacun. Elle se situe au croisement de la susceptibilité génétique et épigénétique, des paramètres psychologiques et des influences environnementales personnelles » explique l’article. Avant d’ajouter que « Comprendre comment s’auto-influencent ces divers facteurs pourrait permettre de mieux lutter contre l’obésité, en déjouant notamment les stigmatisations liées à la culpabilité ou aux jugements négatifs. De nombreuses personnes souhaitant perdre du poids sont, en effet, en souffrance psychologique. Or, l’angoisse, comme le plaisir de manger, peuvent inciter à se nourrir sans réel besoin physiologique. »
La lecture de cette analyse est utile parce qu’elle affirme que « pour perdre du poids tout ne se joue pas dans l’assiette. » Avec toute la légitimité qu’implique la signature prestigieuse de l’article, il est important de bien l’avoir en tête. « La souffrance psychique peut en effet, paradoxalement, être aggravée par les mesures prises pour perdre du poids et doit donc être traitée indépendamment des questions de nutrition. Dans les suivis nutritionnels au long cours, le sentiment d’échec et de culpabilité est omniprésent… » expliquent les auteurs.
Lire ici en intégralité l’article sur le site The Conversation
« Le plaisir permet aussi une modulation hormonale des sensations d’appétit et de satiété, qui dépendent, pour chaque individu, de la sensibilité des zones cérébrales impliquées dans le système de récompense et d’autocontrôle. Cette cascade neurohormonale, qui découle d’un complexe mélange entre les émotions, le stress et l’alimentation, est propre à chacun. Elle se situe au croisement de la susceptibilité génétique et épigénétique, des paramètres psychologiques et des influences environnementales personnelles » explique l’article. Avant d’ajouter que « Comprendre comment s’auto-influencent ces divers facteurs pourrait permettre de mieux lutter contre l’obésité, en déjouant notamment les stigmatisations liées à la culpabilité ou aux jugements négatifs. De nombreuses personnes souhaitant perdre du poids sont, en effet, en souffrance psychologique. Or, l’angoisse, comme le plaisir de manger, peuvent inciter à se nourrir sans réel besoin physiologique. »
La lecture de cette analyse est utile parce qu’elle affirme que « pour perdre du poids tout ne se joue pas dans l’assiette. » Avec toute la légitimité qu’implique la signature prestigieuse de l’article, il est important de bien l’avoir en tête. « La souffrance psychique peut en effet, paradoxalement, être aggravée par les mesures prises pour perdre du poids et doit donc être traitée indépendamment des questions de nutrition. Dans les suivis nutritionnels au long cours, le sentiment d’échec et de culpabilité est omniprésent… » expliquent les auteurs.
Lire ici en intégralité l’article sur le site The Conversation