Marseille est une ville qui fait fantasmer et le cinéma l’a bien compris. Entre l’accent, la rivalité avec Paris, le milieu du banditisme et la politique, la deuxième ville de France s’installe également comme la sous-capitale du cinéma. Rien qu’en 2016, 502 tournages ont été références. Depuis deux ans, c’est devenu un enjeu économique majeur pour la ville avec 40 millions d’euros de retombées financières. Sans parler de ce que ces œuvres audiovisuelles ajoutent au mythe qui entoure la ville.
« Marseille serait-elle le nouvel Hollywood français ? C'est du moins l'ambition de la mairie. Une ambition affichée depuis 2016 en lettres capitales de 13 mètres de haut, façon Hollywood, sur la colline du Grand littoral. Grâce à Netflix et ce panneau pharaonique, « Marseille » se dresse face à la méditerranée. Et même sans mistral, la ville a le vent en poupe » relève à rands coups de clichés Le Figaro. Outre la série – très décevante au passage – de Netflix, la suite de Taxi, le phénomène en est réellement un avec la série chinoise Family on the go qui intéresse pas moins de 145 millions de téléspectateurs.
Si l’on compare les tailles de Paris et de Marseille, les 502 productions de 2016 sont impressionnantes par rapport aux 848 de Paris la même année. La ville a bien saisi l’enjeu avec une service municipal dédié au cinéma depuis 2009. Et peu importe si les productions confirment tous les clichés de violence et de filouteries. Finalement ce sont des thèmes particulièrement porteurs dans le cinéma et c’est ce qui explique cet engouement autour de la ville. D’autant que petit à petit, Marseille a développé d’autres arguments pour que les productions se laissent tenter. « Une industrie technique d'envergure s'est développée dans le quartier populaire de la Belle-de Mai (3e arrondissement). Un savoir-faire local dont se vantent les professionnels de l'audiovisuel marseillais. Studio de motion capture, banc de montage dernier cri, les infrastructures de pointes poussent les productions à tourner et monter dans les rues de Marseille. Le gîte et le couvert : un argument de plus pour l'hôte marseillaise », rapporte le Figaro.
« Marseille serait-elle le nouvel Hollywood français ? C'est du moins l'ambition de la mairie. Une ambition affichée depuis 2016 en lettres capitales de 13 mètres de haut, façon Hollywood, sur la colline du Grand littoral. Grâce à Netflix et ce panneau pharaonique, « Marseille » se dresse face à la méditerranée. Et même sans mistral, la ville a le vent en poupe » relève à rands coups de clichés Le Figaro. Outre la série – très décevante au passage – de Netflix, la suite de Taxi, le phénomène en est réellement un avec la série chinoise Family on the go qui intéresse pas moins de 145 millions de téléspectateurs.
Si l’on compare les tailles de Paris et de Marseille, les 502 productions de 2016 sont impressionnantes par rapport aux 848 de Paris la même année. La ville a bien saisi l’enjeu avec une service municipal dédié au cinéma depuis 2009. Et peu importe si les productions confirment tous les clichés de violence et de filouteries. Finalement ce sont des thèmes particulièrement porteurs dans le cinéma et c’est ce qui explique cet engouement autour de la ville. D’autant que petit à petit, Marseille a développé d’autres arguments pour que les productions se laissent tenter. « Une industrie technique d'envergure s'est développée dans le quartier populaire de la Belle-de Mai (3e arrondissement). Un savoir-faire local dont se vantent les professionnels de l'audiovisuel marseillais. Studio de motion capture, banc de montage dernier cri, les infrastructures de pointes poussent les productions à tourner et monter dans les rues de Marseille. Le gîte et le couvert : un argument de plus pour l'hôte marseillaise », rapporte le Figaro.