Molitor
Comme les bains Deligny, piscine flottante sur la Seine, elle aussi fermée, Molitor tient du mythe. Cette piscine art-déco imaginée par Lucien Pollet dans les années 30, a fait les beaux jours de générations de Parisiens. Dans son sillage, elle traîne toute une cohorte d’anecdotes ou de légendes : on y aurait aperçu le premier bikini en 1946, les premiers topless ensuite. Plus tard, devenue un lieu underground, fleuron du street art, elle aurait été le lieu d’une rave XXL dans les années 2000…
En 1989, à la limite de la salubrité, et totalement hors-normes, elle ferme ses portes. Elle restera close pendant vingt-cinq ans. À moitié rasée il y a deux ans, une partie de la façade a malgré tout été conservée, comme ses coursives ou les vitraux créés par l’artisan Louis Barillet, une de ses marques de fabrique. Certains pièces du décor original, comme les mosaïques ont elles aussi été préservées.
Classée à l’inventaire des Monuments historiques, la rénovation de Molitor, ne s’est pas fait sans heurts. Plusieurs projets antérieurs ont capotés, et les architectes ont marché sur des œufs de caille : il s’agissait de satisfaire les fans de Lucien Pollet.
Dans l’inconscient collectif, on se souvient de Molitor comme d’une piscine blanche. Hors, lors des travaux, une couleur coquille d’œuf a fait sa réapparition, qui est en fait la couleur d’origine. Molitor nouvelle version sera donc jaune. Vincent Mezard, le directeur, en a pris son parti, comme de refaire faire à l’identique, les portes des cabines, et de préserver les graffiti dessinés à l’arrache lors de l’époque wild de Molitor, quand la piscine était fermée et subversive.
L’énorme chantier mené par Bouygues, Colony Capital et Accor, a coûté près de 80 millions d’euros. Aujourd’hui, la nouvelle piscine Molitor, est agrémentée d’un hôtel de luxe, d’un club privé, d’un Spa Clarins, qui s’étend sur presque 2 000 mètres carrés, d’un restaurant où va œuvrer Yannick Alléno, l’ancien chef de l’hôtel Meurice.
Elle reste cette piscine des beaux quartiers, proche du Bois de Boulogne, située entre Roland-Garros et le Parc des Princes. Aujourd’hui encore, pour y accéder, il faudra faire partie du club sportif, montrer patte blanche. Pas très popu donc, la nouvelle piscine, mais on espère toutefois, qu’elle renverra un peu de l’esprit de l’époque. Après avoir été sublime, puis subversive, on la souhaite insubmersible.
En 1989, à la limite de la salubrité, et totalement hors-normes, elle ferme ses portes. Elle restera close pendant vingt-cinq ans. À moitié rasée il y a deux ans, une partie de la façade a malgré tout été conservée, comme ses coursives ou les vitraux créés par l’artisan Louis Barillet, une de ses marques de fabrique. Certains pièces du décor original, comme les mosaïques ont elles aussi été préservées.
Classée à l’inventaire des Monuments historiques, la rénovation de Molitor, ne s’est pas fait sans heurts. Plusieurs projets antérieurs ont capotés, et les architectes ont marché sur des œufs de caille : il s’agissait de satisfaire les fans de Lucien Pollet.
Dans l’inconscient collectif, on se souvient de Molitor comme d’une piscine blanche. Hors, lors des travaux, une couleur coquille d’œuf a fait sa réapparition, qui est en fait la couleur d’origine. Molitor nouvelle version sera donc jaune. Vincent Mezard, le directeur, en a pris son parti, comme de refaire faire à l’identique, les portes des cabines, et de préserver les graffiti dessinés à l’arrache lors de l’époque wild de Molitor, quand la piscine était fermée et subversive.
L’énorme chantier mené par Bouygues, Colony Capital et Accor, a coûté près de 80 millions d’euros. Aujourd’hui, la nouvelle piscine Molitor, est agrémentée d’un hôtel de luxe, d’un club privé, d’un Spa Clarins, qui s’étend sur presque 2 000 mètres carrés, d’un restaurant où va œuvrer Yannick Alléno, l’ancien chef de l’hôtel Meurice.
Elle reste cette piscine des beaux quartiers, proche du Bois de Boulogne, située entre Roland-Garros et le Parc des Princes. Aujourd’hui encore, pour y accéder, il faudra faire partie du club sportif, montrer patte blanche. Pas très popu donc, la nouvelle piscine, mais on espère toutefois, qu’elle renverra un peu de l’esprit de l’époque. Après avoir été sublime, puis subversive, on la souhaite insubmersible.