Des prélèvements bancaires non autorisés pour des abonnements magazines ou de la téléphonie
Les prélèvements en question sont souvent liés à des abonnements pour des magazines ou des services de télécommunication qui n'ont jamais été explicitement souscrits par les consommateurs. La société Info Presse, régulièrement épinglée dans ces affaires comme l'a dévoilé l'association 60 millions de consommateurs en décembre dernier, a été rachetée par le groupe SFK, maison mère d'Indexia. Elle continuerait de prélever des montants comme 38 ou 59 euros par mois sous divers intitulés tels que INFO PRESSE SAS ou PACK TELEPHONIE. Ces montants peuvent rapidement s'accumuler.
La plupart de ces prélèvements semblent provenir d'anciens clients d'Info Presse qui croyaient avoir résilié tous leurs engagements, ou de clients actuels qui se retrouvent avec des modifications contractuelles non sollicitées. Ce type de pratique, où des informations clients sont utilisées pour des souscriptions non approuvées, est non seulement éthiquement douteux mais également illégal sans un consentement clair et préalable, conformément à l'article 1128 du Code civil.
La plupart de ces prélèvements semblent provenir d'anciens clients d'Info Presse qui croyaient avoir résilié tous leurs engagements, ou de clients actuels qui se retrouvent avec des modifications contractuelles non sollicitées. Ce type de pratique, où des informations clients sont utilisées pour des souscriptions non approuvées, est non seulement éthiquement douteux mais également illégal sans un consentement clair et préalable, conformément à l'article 1128 du Code civil.
Comment obtenir un remboursement ?
Pour les victimes de ces débits inexpliqués, plusieurs démarches sont recommandées. Il est primordial de contacter immédiatement le service client d'Info Presse pour tenter de clarifier la situation et résilier tout abonnement non désiré. Si cette approche échoue, il est crucial de faire appel à la plateforme SignalConso pour signaler l'abus et de demander à votre banque de bloquer les prélèvements futurs par opposition.
Pour récupérer les sommes déjà perdues, il est possible de demander un remboursement à votre banque pour les transactions non autorisées dans les 8 semaines suivant le prélèvement. Si aucun contrat ne peut être présenté par l'entreprise, cette fenêtre s'étend à 13 mois. C'est à l'entreprise de prouver qu'elle détenait un consentement valide pour justifier ces prélèvements. Vigilance, donc, consultez régulièrement vos relevés bancaires, et n'hésitez pas à agir rapidement en cas de transaction suspecte.
Pour récupérer les sommes déjà perdues, il est possible de demander un remboursement à votre banque pour les transactions non autorisées dans les 8 semaines suivant le prélèvement. Si aucun contrat ne peut être présenté par l'entreprise, cette fenêtre s'étend à 13 mois. C'est à l'entreprise de prouver qu'elle détenait un consentement valide pour justifier ces prélèvements. Vigilance, donc, consultez régulièrement vos relevés bancaires, et n'hésitez pas à agir rapidement en cas de transaction suspecte.