La conclusion du rapport est lapidaire : « Sans contrainte, il n'y a pas de parité ». Cette étude sur le « partage du pouvoir entre les femmes et les hommes élu.e.s au niveau local » analyse la situation avant et après les dernières élections départementales et régionales de 2015. Pour ce qui est de la répartition entre les hommes et les femmes, pas de révolution en vue. Une observation qui n’aura échappé à personne après le spectacle de primaires à gauche et à droite avec des personnalités féminines reléguées à des rôles de figuration.
« Ce rapport qui sera remis dans l'après-midi à la ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol, formule des recommandations "pour que la parité ne s'arrête pas aux portes du pouvoir" », explique un article en ligne du journal Le Parisien . Grâce à la loi de mai 2013, qui a modifié le mode de scrutin (en effet, désormais chaque canton élit un binôme composé d'une femme et d'un homme), les conseillères départementales représentent la moitié des assemblées et des bureaux. « Entre 2011 et 2015, leur proportion est passée de 13,8% à 50,1% », souligne Le Parisien.
S'agissant des élections régionales, d’après l’article, « les femmes constituent la moitié des assemblées depuis 2004 et la moitié des bureaux depuis 2010. En 2015, la parité a été confortée. » Il ajoute cependant que « les hommes représentent 90,1% des présidents des conseils départementaux et 83,3% des présidents des conseils régionaux. » Il y a donc des femmes, mais pas quand il s’agit de décider. Ainsi, « 57 départements sur 101, et 11 régions sur 18, ont un tandem président/1er vice-président exclusivement masculin. On ne trouve qu'un tandem exclusivement féminin, dans le Doubs », précise l’article.
En outre, « 92,3% des conseils communautaires sont présidés par un homme. » Par conséquent, parmi ses 10 recommandations, le HCE est pour l'élection d'un « tandem paritaire » à la tête des exécutifs : « maire/adjoint.e », « président.e/premier.ère vice-président.e ». Et pour la poursuite de la limitation du cumul des mandats afin de favoriser le renouvellement des personnes. Il recommande également « de prévoir des dispositifs paritaires pour les intercommunalités, en vue des élections de 2020. »
« Ce rapport qui sera remis dans l'après-midi à la ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol, formule des recommandations "pour que la parité ne s'arrête pas aux portes du pouvoir" », explique un article en ligne du journal Le Parisien . Grâce à la loi de mai 2013, qui a modifié le mode de scrutin (en effet, désormais chaque canton élit un binôme composé d'une femme et d'un homme), les conseillères départementales représentent la moitié des assemblées et des bureaux. « Entre 2011 et 2015, leur proportion est passée de 13,8% à 50,1% », souligne Le Parisien.
S'agissant des élections régionales, d’après l’article, « les femmes constituent la moitié des assemblées depuis 2004 et la moitié des bureaux depuis 2010. En 2015, la parité a été confortée. » Il ajoute cependant que « les hommes représentent 90,1% des présidents des conseils départementaux et 83,3% des présidents des conseils régionaux. » Il y a donc des femmes, mais pas quand il s’agit de décider. Ainsi, « 57 départements sur 101, et 11 régions sur 18, ont un tandem président/1er vice-président exclusivement masculin. On ne trouve qu'un tandem exclusivement féminin, dans le Doubs », précise l’article.
En outre, « 92,3% des conseils communautaires sont présidés par un homme. » Par conséquent, parmi ses 10 recommandations, le HCE est pour l'élection d'un « tandem paritaire » à la tête des exécutifs : « maire/adjoint.e », « président.e/premier.ère vice-président.e ». Et pour la poursuite de la limitation du cumul des mandats afin de favoriser le renouvellement des personnes. Il recommande également « de prévoir des dispositifs paritaires pour les intercommunalités, en vue des élections de 2020. »