Voilà un effet positif du confinement auquel on n’aurait pas immédiatement pensé. En plus des conceptions de confinement, il y a aussi eu des bébés sauvés ou en bonne santé, souligne la version française du site Slate : « Le 12 mars, quand l'Irlande a commencé à se confiner pour tenter de limiter les effets du Covid-19, le docteur Roy Philip, spécialiste de néonatologie de l'University Maternity Hospital Limerick était en vacances à l'étranger. Lorsqu'il est retourné dans son pays et au travail à la fin du mois, il a voulu savoir pourquoi, pendant son absence, les commandes de compléments à base de lait maternel destinés aux grands prématurés avaient été stoppées. On lui a répondu qu'aucun bébé n'était né prématurément depuis un mois ».
Un déclic qui a poussé le néonatologue à pousser plus loin la recherche et de comparer les statistiques. « Au cours des vingt dernières années, dans cet hôpital, les très petits bébés (de moins de 3,3 livres, c'est-à-dire 1,496 kg) constituaient huit naissances vivantes sur mille. En 2020, ce chiffre a été divisé par quatre. Et pendant cette période, aucun enfant de moins de 2,2 livres (0,997 kg) n'est venu au monde, alors qu'en temps normal, ils représentent trois naissances sur mille. Pendant ce temps, au Danemark, des chercheurs se faisaient la même réflexion, intrigués par des « unités de soins néonatals intensifs quasi-vides ». Ils ont découvert que pendant le confinement, le nombre de bébés nés avant vingt-huit semaines de grossesse avait chuté de 90% » continue l’article, qui s’inspire d’une publication du New York Times.
Aux quatre coins du monde cette analyse a été faite par les services spécialisés sur les naissances. De quoi nourrir la curiosité des chercheurs qui chercheront ensuite à comprendre ce qui, dans le mode de vie du confinement, correspond aux meilleures recommandations pour éviter des naissances trop en avance. Activités très réduites, stress du travail en moins ou augmentation du temps allongé ? Ou simplement un rythme de vie bien loin de l’exigence du travail couplé à la grossesse.
Un déclic qui a poussé le néonatologue à pousser plus loin la recherche et de comparer les statistiques. « Au cours des vingt dernières années, dans cet hôpital, les très petits bébés (de moins de 3,3 livres, c'est-à-dire 1,496 kg) constituaient huit naissances vivantes sur mille. En 2020, ce chiffre a été divisé par quatre. Et pendant cette période, aucun enfant de moins de 2,2 livres (0,997 kg) n'est venu au monde, alors qu'en temps normal, ils représentent trois naissances sur mille. Pendant ce temps, au Danemark, des chercheurs se faisaient la même réflexion, intrigués par des « unités de soins néonatals intensifs quasi-vides ». Ils ont découvert que pendant le confinement, le nombre de bébés nés avant vingt-huit semaines de grossesse avait chuté de 90% » continue l’article, qui s’inspire d’une publication du New York Times.
Aux quatre coins du monde cette analyse a été faite par les services spécialisés sur les naissances. De quoi nourrir la curiosité des chercheurs qui chercheront ensuite à comprendre ce qui, dans le mode de vie du confinement, correspond aux meilleures recommandations pour éviter des naissances trop en avance. Activités très réduites, stress du travail en moins ou augmentation du temps allongé ? Ou simplement un rythme de vie bien loin de l’exigence du travail couplé à la grossesse.