Voitures autonomes, coques de portables multitâches, logements capables de reconnaître leurs habitants, entraîneurs sportifs électroniques… Demain, de nouvelles technologies promettent de changer notre façon de vivre. Marc Chareyron est le co-fondateur de l’agence Enero, une agence dédiée à l’Internet des objets, The Internet of Things, en Anglais. Il est également à l’origine du rendez-vous français consacré à ces objets connectés, une première. Dans une interview au site 20 Minutes.fr, il fait le point sur ces innovations.
Aujourd’hui, des concepts d’objets intelligents voient le jour quasi quotidiennement. À tel point qu’on se demande si le courant est pérenne ou volatile. Pour Marc Chareyron, il convient de distinguer deux phénomènes porteurs. L’énergie créative des start-ups d’une part. D’autre part, la mise au point de la technologie Bluetooth low energy qui réduit considérablement les coûts. Résultat, on test. On essaye d’introduire l’intelligence artificielle dans le maximum d’objets. Si tout n’est pas probant, le caractère expérimental bat son plein.
Par ailleurs, un nouveau fait a une importance capitale : les grandes sociétés investissent le marché, avec des moyens sans commune mesure. Elles sont capables d’assurer des processus de développement plus longs. Malgré tout, beaucoup d’innovations n’arrivent pas aussi facilement que cela dans notre quotidien.
Il y a un décalage entre le buzz relayé par les médias et l’avancée réelle de certains produits ou concepts. En effet, « Les objets connectés n’entreront pas massivement dans notre quotidien tout de suite. C’est d’autant plus vrai sur les gros équipements. La durée de vie d’un compteur électrique doit avoisiner 40 ans. D’ici à ce que tout le parc adopte le modèle connecté, même s’il présente un avantage évident pour le consommateur, cela prendra du temps », explique Marc Chareyron.
Les domaines dont les avancées sont les plus notables sont ceux du sport et de la santé. Dans ces secteurs, la demande est réelle. Par ailleurs, certains utilisateurs sont prêts à mettre de l’argent dans des produits innovants, que l’on parle de coach électronique ou de balance connectée. En revanche, la domotique est à la traîne. On peut se demander si c’est à cause de la mise en place des systèmes, du design ou du coût inhérent.
Pour le spécialiste, paradoxalement, « très peu de nouveaux objets vont s’imposer. » Il pense plutôt à un accroissement des performances et de la fonctionnalité d’objets qui existent déjà. D’autre part, pour lui, c'est la standardisation de ces objets qui va vraiment créer la différence.
Avec les usages du numérique, cette réalité d'intelligence artificielle s’installe petit à petit, dans les esprits et dans la société. Un exemple avec le concept de « ville intelligente » : « savoir en temps réel où il y a une place de parking libre, cela n’a pas l’air d’un exploit technologique, et pourtant, au quotidien, ça change tout. » dit Marc Chareyron. Inexorablement, notre relation aux objets se transforme. De plus en plus, ils vont dialoguer avec nous de façon interactive. Et en cela, changer notre vie malgré tout.
Aujourd’hui, des concepts d’objets intelligents voient le jour quasi quotidiennement. À tel point qu’on se demande si le courant est pérenne ou volatile. Pour Marc Chareyron, il convient de distinguer deux phénomènes porteurs. L’énergie créative des start-ups d’une part. D’autre part, la mise au point de la technologie Bluetooth low energy qui réduit considérablement les coûts. Résultat, on test. On essaye d’introduire l’intelligence artificielle dans le maximum d’objets. Si tout n’est pas probant, le caractère expérimental bat son plein.
Par ailleurs, un nouveau fait a une importance capitale : les grandes sociétés investissent le marché, avec des moyens sans commune mesure. Elles sont capables d’assurer des processus de développement plus longs. Malgré tout, beaucoup d’innovations n’arrivent pas aussi facilement que cela dans notre quotidien.
Il y a un décalage entre le buzz relayé par les médias et l’avancée réelle de certains produits ou concepts. En effet, « Les objets connectés n’entreront pas massivement dans notre quotidien tout de suite. C’est d’autant plus vrai sur les gros équipements. La durée de vie d’un compteur électrique doit avoisiner 40 ans. D’ici à ce que tout le parc adopte le modèle connecté, même s’il présente un avantage évident pour le consommateur, cela prendra du temps », explique Marc Chareyron.
Les domaines dont les avancées sont les plus notables sont ceux du sport et de la santé. Dans ces secteurs, la demande est réelle. Par ailleurs, certains utilisateurs sont prêts à mettre de l’argent dans des produits innovants, que l’on parle de coach électronique ou de balance connectée. En revanche, la domotique est à la traîne. On peut se demander si c’est à cause de la mise en place des systèmes, du design ou du coût inhérent.
Pour le spécialiste, paradoxalement, « très peu de nouveaux objets vont s’imposer. » Il pense plutôt à un accroissement des performances et de la fonctionnalité d’objets qui existent déjà. D’autre part, pour lui, c'est la standardisation de ces objets qui va vraiment créer la différence.
Avec les usages du numérique, cette réalité d'intelligence artificielle s’installe petit à petit, dans les esprits et dans la société. Un exemple avec le concept de « ville intelligente » : « savoir en temps réel où il y a une place de parking libre, cela n’a pas l’air d’un exploit technologique, et pourtant, au quotidien, ça change tout. » dit Marc Chareyron. Inexorablement, notre relation aux objets se transforme. De plus en plus, ils vont dialoguer avec nous de façon interactive. Et en cela, changer notre vie malgré tout.