Yes, ok, 10/10… sur Internet, la tendance est à donner des notes. Noter des lieux, des restaurants, des services, des activités, à l’image de Yelp, le site international basé à San Francisco. Ainsi, les utilisateurs peuvent poster opinions, recommandations et commentaires sur la plateforme américaine, également implantée en France. Même, sur Yelp, les femmes peuvent donner leur avis après un rendez-vous amoureux. On n’arrête pas le progrès.
Cette pratique est devenue si fréquente, qu’elle a fait des émules. Notamment dans le monde de l’entreprise, longtemps resté en marge. Aujourd'hui, les choses sont en train de changer. Deux New-Yorkaises, Romy Newman et Georgene Huang ont pris le taureau par les cornes. Elles ont créé Fairy God Boss, une base de données qui s’appuie sur le concept de Yelp, mais au sein des entreprises.
Les salariées sont ainsi invitées à déposer leurs commentaires sur des sujets bouillants, notamment sur celui de la parité : « la politique de congé maternité, les opportunités de promotion, ou encore l’égalité salariale au sein de leur boîte », rapporte Elle. Sur Fairy God Boss, elles s’expriment de façon anonyme, ce qui doit inciter à certains lâchages. Surtout, les salariées se regroupent en communauté. Une façon, explique Elle, de « s’entraider pour mieux naviguer dans le monde sans pitié du travail. »
Les co-fondatrices de Fairy God Boss estiment que « le partage des informations et la bienveillance à l’égard des autres femmes est un bon karma pour une carrière professionnelle. » Ce principe, discutable, du name and shame, autrement dit, « montrer publiquement du doigt les bonnes et les mauvaises pratiques », est-il pour autant, un moyen de lutter contre les discriminations professionnelles ? C’est ce que pensent les fondatrices de Fairy God Boss. Dans tous les cas, elles ne considèrent pas le monde professionnel comme un fairy tale.
Cette pratique est devenue si fréquente, qu’elle a fait des émules. Notamment dans le monde de l’entreprise, longtemps resté en marge. Aujourd'hui, les choses sont en train de changer. Deux New-Yorkaises, Romy Newman et Georgene Huang ont pris le taureau par les cornes. Elles ont créé Fairy God Boss, une base de données qui s’appuie sur le concept de Yelp, mais au sein des entreprises.
Les salariées sont ainsi invitées à déposer leurs commentaires sur des sujets bouillants, notamment sur celui de la parité : « la politique de congé maternité, les opportunités de promotion, ou encore l’égalité salariale au sein de leur boîte », rapporte Elle. Sur Fairy God Boss, elles s’expriment de façon anonyme, ce qui doit inciter à certains lâchages. Surtout, les salariées se regroupent en communauté. Une façon, explique Elle, de « s’entraider pour mieux naviguer dans le monde sans pitié du travail. »
Les co-fondatrices de Fairy God Boss estiment que « le partage des informations et la bienveillance à l’égard des autres femmes est un bon karma pour une carrière professionnelle. » Ce principe, discutable, du name and shame, autrement dit, « montrer publiquement du doigt les bonnes et les mauvaises pratiques », est-il pour autant, un moyen de lutter contre les discriminations professionnelles ? C’est ce que pensent les fondatrices de Fairy God Boss. Dans tous les cas, elles ne considèrent pas le monde professionnel comme un fairy tale.