La France continue de faire figure d’exception en Europe. Dans le domaine des naissances, notre pays est un des rares de la région à être proche du taux de renouvellement. Avec 1,9 enfant par femme. Une moyenne qui est cependant le résultat d’importantes disparités selon les catégories sociales ou les origines familiales. Les démographes de l’Institut national des études démographiques (Inded) se sont penchés sur cette question. « Ainsi, selon le recensement de 2017, « près d’une naissance sur cinq était de mère immigrée. La proportion était seulement de 16 % en 2009. ». Les femmes immigrées sont comprises comme celles qui sont « nées étrangères à l’étranger et résident habituellement en France ». Cela montre que ces jeunes femmes arrivent « pour se marier et que leurs enfants naissent en France », explique l’un des auteurs, Gilles Pison, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et chercheur associé à l’Ined » rapporte La Croix .
Les femmes qui sont nées à l’étranger et qui ont des enfants en France contribuent ainsi à augmenter de 0,1 point la moyenne d’enfants par femme. « Pour que les immigrées contribuent fortement au taux de fécondité, et pas seulement aux naissances, il faut à la fois qu’elles représentent une fraction importante des mères et que leur fécondité soit très supérieure à la moyenne », justifient les auteurs. Or, sur toute la durée de leur vie féconde, ces jeunes femmes n’ont pas beaucoup plus d’enfants que les autres. Dans le détail, leur taux de fécondité varie selon leurs origines mais reste relativement limité. « Avec environ 3,2 enfants par femme, les immigrées originaires du Maghreb ont le taux de fécondité le plus élevé », note l’Ined. L’idée « très répandue » selon laquelle l’immigration gonflerait la fécondité française n’est donc pas totalement fondée. Elle « traduit souvent la hantise d’un rapport de force numérique entre les natifs de France et les immigrés qui mettrait en péril l’identité nationale », observe l’Ined » lit-on plus loin. Une déduction qui est cependant limitée dans la mesure où elle ne permet pasq de savoir si les origines culturelles et sociales impactent sur plusieurs générations ou non.
Les femmes qui sont nées à l’étranger et qui ont des enfants en France contribuent ainsi à augmenter de 0,1 point la moyenne d’enfants par femme. « Pour que les immigrées contribuent fortement au taux de fécondité, et pas seulement aux naissances, il faut à la fois qu’elles représentent une fraction importante des mères et que leur fécondité soit très supérieure à la moyenne », justifient les auteurs. Or, sur toute la durée de leur vie féconde, ces jeunes femmes n’ont pas beaucoup plus d’enfants que les autres. Dans le détail, leur taux de fécondité varie selon leurs origines mais reste relativement limité. « Avec environ 3,2 enfants par femme, les immigrées originaires du Maghreb ont le taux de fécondité le plus élevé », note l’Ined. L’idée « très répandue » selon laquelle l’immigration gonflerait la fécondité française n’est donc pas totalement fondée. Elle « traduit souvent la hantise d’un rapport de force numérique entre les natifs de France et les immigrés qui mettrait en péril l’identité nationale », observe l’Ined » lit-on plus loin. Une déduction qui est cependant limitée dans la mesure où elle ne permet pasq de savoir si les origines culturelles et sociales impactent sur plusieurs générations ou non.