Il y a surement plus compétent que Muriel Robin pour parler des violences conjugales. A l’occasion d’un rassemblement à Paris pour demander des mesures de protection supplémentaires pour les femmes battues, l’humoriste s’est présentée comme porte-parole des femmes battues.
Dans une interview donnée au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, elle est allée jusqu’à proposer des solutions. « Christophe Castaner doit se positionner, car il s'agit de la sécurité des femmes, qui relève du ministère de l'intérieur. Il y a urgence à agir pour que le dépôt de plaintes des victimes se passe mieux. Des ordres peuvent être donnés dès maintenant. Une circulaire peut ainsi rappeler qu'on n'a pas le droit de ne pas prendre une plainte et de la transformer en main courante. La formation des gendarmes et policiers doit être améliorée, et pourquoi pas créer un espace dédié dans les commissariats ? On ne peut plus renvoyer une femme ou un homme battu(e) en lui disant « ça va s'arranger ». Il faut aussi de l'argent pour pallier les manquements, créer des centres d'hébergement. Et si l'on opte pour une éviction des agresseurs ou le port systématique d'un bracelet, des lieux seront nécessaires pour les accueillir » a-t-elle déclaré.
Une parole de spécialiste donc, pour celle qui a gagné ses galons en interprétant Jacqueline Sauvage dans un téléfilm de TF1… Exemple de plus de ces célébrités qui estiment que leur popularité donne force à leur prise de position. Une fâcheuse tendance importée des États-Unis où les célébrités utilisent leur notoriété pour se présenter comme des « consciences ». S’il suffit d’avoir interprété un personnage dans un film ou téléfilm pour être légitime, on attend de Véronique Gesnet qu’elle défende les conditions de travail des policiers. Elle qui a campé vingt-deux ans le rôle de la commissaire Julie Lescaud sur la même chaine.
Dans une interview donnée au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, elle est allée jusqu’à proposer des solutions. « Christophe Castaner doit se positionner, car il s'agit de la sécurité des femmes, qui relève du ministère de l'intérieur. Il y a urgence à agir pour que le dépôt de plaintes des victimes se passe mieux. Des ordres peuvent être donnés dès maintenant. Une circulaire peut ainsi rappeler qu'on n'a pas le droit de ne pas prendre une plainte et de la transformer en main courante. La formation des gendarmes et policiers doit être améliorée, et pourquoi pas créer un espace dédié dans les commissariats ? On ne peut plus renvoyer une femme ou un homme battu(e) en lui disant « ça va s'arranger ». Il faut aussi de l'argent pour pallier les manquements, créer des centres d'hébergement. Et si l'on opte pour une éviction des agresseurs ou le port systématique d'un bracelet, des lieux seront nécessaires pour les accueillir » a-t-elle déclaré.
Une parole de spécialiste donc, pour celle qui a gagné ses galons en interprétant Jacqueline Sauvage dans un téléfilm de TF1… Exemple de plus de ces célébrités qui estiment que leur popularité donne force à leur prise de position. Une fâcheuse tendance importée des États-Unis où les célébrités utilisent leur notoriété pour se présenter comme des « consciences ». S’il suffit d’avoir interprété un personnage dans un film ou téléfilm pour être légitime, on attend de Véronique Gesnet qu’elle défende les conditions de travail des policiers. Elle qui a campé vingt-deux ans le rôle de la commissaire Julie Lescaud sur la même chaine.