Jeudi 16 juin, les candidats au conseil de sécurité des Nations Unies ont été élus sans surprises. « La 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé, jeudi dernier, l'élection des cinq membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2023-2024. Les États candidats de cette année - Équateur, Japon, Malte, Mozambique et Suisse - se sont présentés et ont été élus sans opposition. C'est une première pour le Mozambique et la Suisse, qui n'ont encore jamais siégé au Conseil. Ces cinq pays élus remplaceront l'Inde, l'Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège, membres sortants. Ils rejoindront cinq autres membres non permanents (Albanie, Brésil, Gabon, Ghana et Émirats arabes unis), qui disposent d'une année de mandat supplémentaire, ainsi que les cinq membres permanents disposant du droit de veto - le Royaume Uni, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis » résume l’ONU par communiqué.
Et de préciser, « les élections au Conseil, comme celles des autres organes principaux de l'ONU, nécessitent un vote formel. Même si les pays candidats sont soutenus par leur groupe régional et ne rencontrent pas d'opposition, ils doivent quand même obtenir les deux tiers des voix des États membres présents et votants à la session de l'Assemblée générale. Donc si les 193 États membres de l'ONU sont présents et votent, au moins 129 votes positifs sont nécessaires. Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus par l'Assemblée générale pour une période de deux ans. »
Particulièrement depuis la guerre en Libye, le Conseil de sécurité est un organe politique largement verrouillée par l’opposition entre les membres permanents selon les dossiers. Avec d’un côté les États-Unis, le Royaume-Uni et la France en opposition régulière avec la Russie et/ou la Chine. Une situation qui s’est encore accentuée avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie.