Room & Book
Début juin, à Londres, s’est tenue la première foire du livre d’art*. L’occasion de faire le point sur le marché, et de se rassurer : la clientèle issue de la mode, se dit plus que jamais inspirée par les livres physiques, partie intégrante de son processus de création. Comme le designer anglais Giles Deacon, beaucoup de créateurs et de créatifs traquent sans cesse le livre influent, comme un graal, des puces aux soldeurs, en passant par des espaces dédiés et chics, comme celui de Claire de Rouen, à Soho à Londres, spécialisé dans les ouvrages sur la mode, l’art ou la photo.
Même s’ils achètent en ligne, les designers, à l’image de Gil Deacon, reconnaissent préférer les magasins physiques. Ils ont besoin d’être entourés de pages imprimées, de pouvoir les toucher. Ces mines orientent souvent le créateur vers de nouvelles découvertes, lui donnant la chance d'acquérir un ouvrage qui aura une résonance particulière avec son travail. Pour eux, les beaux livres représentent une source d’inspiration, et un véritable outil capable de stimuler la création.
Pêle-mêle, sur le bureau de Giles Deacon, s’entassent en pile, beaucoup de publications sur la mode elle-même, mais aussi des raretés, comme la monographie consacrée à l’illustrateur victorien George Cruikshank, un livre de photos sur l’acteur David Niven, un autre sur le réalisateur John Waters, et de nombreux ouvrages surréalistes, à tous les sens du terme.
Dans le monde de la mode, il n’est pas le seul à éprouver cette passion. On dit que la maquilleuse Pat McGrath, sillonne le monde avec de grands sac remplis de livres d’art, quand à Paris, Karl Lagerfeld a depuis longtemps ouvert sa librairie, 7L, pendant commercial de sa propre collection, qui comporte pas moins de 300 000 références.
À Londres, on peut citer Room&Book. Pour cette enseigne, le spécialiste Arthur Fournier constitue des stocks hallucinants et recherche souvent des titres introuvables, de l’édition complète du magazine anglais culte et hardcore des années 80, Forced Exposure, aux trente numéros du tabloïd punk de Los Angeles, Slash.
À Londres, on peut aussi citer la Librairie Louis Vuitton, et Bookmarc lancée par Marc Jacobs. Aujourd’hui, Bookmarc a fait des petits : une librairie existe à New York, une autre à Los Angeles, à Tokyo, et la dernière à Paris. S’y pressent des clients fidèles de Marc Jacobs, et plus largement, une foule créative et rafraîchissante composée de passionnés et de collectionneurs, qui trouvent là une source d’inspiration vivace.
Dans tous les cas, ces librairies ont pour but de construire des références pour les professionnels et les autres, à travers une grande variété de domaines, allant de l’architecture, au design, en passant par la mode, la photo, le graphisme… dont sont toujours preneurs les studios et les agences de design. Surtout, c'est le signe que les librairies physiques ont encore de beaux jours devant elles, et les beaux livres aussi. Et ça, c'est bien.
* Room&Book. ICA art Book Fair, en association avec Claire de Rouen.
Même s’ils achètent en ligne, les designers, à l’image de Gil Deacon, reconnaissent préférer les magasins physiques. Ils ont besoin d’être entourés de pages imprimées, de pouvoir les toucher. Ces mines orientent souvent le créateur vers de nouvelles découvertes, lui donnant la chance d'acquérir un ouvrage qui aura une résonance particulière avec son travail. Pour eux, les beaux livres représentent une source d’inspiration, et un véritable outil capable de stimuler la création.
Pêle-mêle, sur le bureau de Giles Deacon, s’entassent en pile, beaucoup de publications sur la mode elle-même, mais aussi des raretés, comme la monographie consacrée à l’illustrateur victorien George Cruikshank, un livre de photos sur l’acteur David Niven, un autre sur le réalisateur John Waters, et de nombreux ouvrages surréalistes, à tous les sens du terme.
Dans le monde de la mode, il n’est pas le seul à éprouver cette passion. On dit que la maquilleuse Pat McGrath, sillonne le monde avec de grands sac remplis de livres d’art, quand à Paris, Karl Lagerfeld a depuis longtemps ouvert sa librairie, 7L, pendant commercial de sa propre collection, qui comporte pas moins de 300 000 références.
À Londres, on peut citer Room&Book. Pour cette enseigne, le spécialiste Arthur Fournier constitue des stocks hallucinants et recherche souvent des titres introuvables, de l’édition complète du magazine anglais culte et hardcore des années 80, Forced Exposure, aux trente numéros du tabloïd punk de Los Angeles, Slash.
À Londres, on peut aussi citer la Librairie Louis Vuitton, et Bookmarc lancée par Marc Jacobs. Aujourd’hui, Bookmarc a fait des petits : une librairie existe à New York, une autre à Los Angeles, à Tokyo, et la dernière à Paris. S’y pressent des clients fidèles de Marc Jacobs, et plus largement, une foule créative et rafraîchissante composée de passionnés et de collectionneurs, qui trouvent là une source d’inspiration vivace.
Dans tous les cas, ces librairies ont pour but de construire des références pour les professionnels et les autres, à travers une grande variété de domaines, allant de l’architecture, au design, en passant par la mode, la photo, le graphisme… dont sont toujours preneurs les studios et les agences de design. Surtout, c'est le signe que les librairies physiques ont encore de beaux jours devant elles, et les beaux livres aussi. Et ça, c'est bien.
* Room&Book. ICA art Book Fair, en association avec Claire de Rouen.