Mais cela n'empêche pas le constructeur de remettre au pot. Microsoft a ainsi annoncé ce mardi la troisième génération de sa Surface Pro, ce qui, au vu du succès très relatif des deux premières versions, pourra être pris soit pour de l'acharnement thérapeutique, soit comme la croyance absolue dans la pertinence de son modèle. Cette ardoise a pour elle un écran de 12 pouces, soit 2 de plus que sur les modèles précédents.
Ce format, qui s'accompagne d'une plus grande finesse (9,1 mm d'épaisseur) ainsi que d'un design amélioré, permet à Microsoft d'aller concurrencer des ordinateurs portables classiques, à commencer par la vedette du secteur : le MacBook Air d'Apple. Ce dernier a été comparé à de multiples reprises à la Surface Pro 3, à l'avantage de la tablette évidemment.
Mais ce ne sera pas si simple. Si Microsoft a effectivement amélioré Windows 8 en affinant les fonctions tactiles, le système d'exploitation reste toujours mal aimé des anciens utilisateurs des versions antérieures, et des nouveaux qui ont du mal à appréhender l'interface à base de tuiles dynamiques. Il se pose également la question du coût : à 799$ le modèle d'entrée de gamme, auquel il faudra rajouter les 129$ de l'étui/clavier pratiquement obligatoire, on obtient un tarif proche du MacBook Air tout aussi puissant… et pratiquement aussi polyvalent et mobile.