Le message est plus optimiste. Les déclarations des membres du gouvernement soulignent plus facilement les efforts consentis par la population et leurs fruits ces dernières semaines. Un changement de ton qui s’explique aussi par la crainte de voir le mécontentement le non-respect des restrictions se généraliser.
Car à en croire des chercheurs de l’Inserm, les restrictions sur les mobilités sont de moins en moins respectées. Le EPIcx-lab de l’institut a collaboré avec Orange pour analyser les comportements. « Et leurs derniers résultats, inédits, montrent que le niveau de mobilité des Français était, début février, 20 % inférieur à ce qu’il était avant la pandémie. Ce chiffre apparaît relativement stable depuis le début du mois de décembre 2020, malgré des restrictions de circulation différentes : confinement puis couvre-feu national à 20 heures depuis le 15 décembre, et 18 heures depuis le 16 janvier. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont découpé la France en un peu moins de 1 500 zones et estimé – grâce aux données issues du réseau mobile d’Orange – le nombre de trajet quotidien entre ces zones. Pour qu’un trajet soit comptabilisé, la personne doit avoir passé au moins une heure dans la zone de départ, et au moins une heure dans la zone d’arrivée » explique Le Monde.
Et le résultat est clair. Depuis début janvier les déplacements augmentent petit à petit. Une tendance qui n’a pas été stoppée par le couvre-feu à 18h même si les déplacements restent en dessous du niveau précédent la pandémie. « Lors du premier confinement, à partir du 17 mars 2020, la mobilité à l’échelle nationale avait chuté de 65 % par rapport à la période prépandémique (la mobilité en février 2020, hors vacances scolaires, a été prise comme période de référence). Lors du second confinement, à compter du 30 octobre, elle n’a diminué que de 35 %. La mobilité est aussi repartie à la hausse plus vite : après seulement deux semaines de confinement à l’automne, contre cinq semaines au printemps » rapporte le quotidien. Avec des restrictions d’autant plus difficiles pour les milieux défavorisés avec des logements plus petits, les chercheurs notent un lien clair entre le respect des consignes et les conditions matérielles de vie. Ce qui, d’après eux, explique aussi pourquoi les personnes les plus précaires sont plus touchées par le Covid-19.
Car à en croire des chercheurs de l’Inserm, les restrictions sur les mobilités sont de moins en moins respectées. Le EPIcx-lab de l’institut a collaboré avec Orange pour analyser les comportements. « Et leurs derniers résultats, inédits, montrent que le niveau de mobilité des Français était, début février, 20 % inférieur à ce qu’il était avant la pandémie. Ce chiffre apparaît relativement stable depuis le début du mois de décembre 2020, malgré des restrictions de circulation différentes : confinement puis couvre-feu national à 20 heures depuis le 15 décembre, et 18 heures depuis le 16 janvier. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont découpé la France en un peu moins de 1 500 zones et estimé – grâce aux données issues du réseau mobile d’Orange – le nombre de trajet quotidien entre ces zones. Pour qu’un trajet soit comptabilisé, la personne doit avoir passé au moins une heure dans la zone de départ, et au moins une heure dans la zone d’arrivée » explique Le Monde.
Et le résultat est clair. Depuis début janvier les déplacements augmentent petit à petit. Une tendance qui n’a pas été stoppée par le couvre-feu à 18h même si les déplacements restent en dessous du niveau précédent la pandémie. « Lors du premier confinement, à partir du 17 mars 2020, la mobilité à l’échelle nationale avait chuté de 65 % par rapport à la période prépandémique (la mobilité en février 2020, hors vacances scolaires, a été prise comme période de référence). Lors du second confinement, à compter du 30 octobre, elle n’a diminué que de 35 %. La mobilité est aussi repartie à la hausse plus vite : après seulement deux semaines de confinement à l’automne, contre cinq semaines au printemps » rapporte le quotidien. Avec des restrictions d’autant plus difficiles pour les milieux défavorisés avec des logements plus petits, les chercheurs notent un lien clair entre le respect des consignes et les conditions matérielles de vie. Ce qui, d’après eux, explique aussi pourquoi les personnes les plus précaires sont plus touchées par le Covid-19.