L’actualité du Covi-19 occulte tant le reste que le journalisme de 2021 assume de se poser des questions existentielles. Comme savoir si le fait de mettre son masque en dessous du nez est de même nature que le fameux « manspreading ». « Depuis le début de la crise du Covid-19, le masque est devenu un accessoire indispensable de notre quotidien. Même s'il est plutôt simple d'utilisation, certaines personnes continuent à faire quelques erreurs en le portant trop longtemps, en le réutilisant, ou en ne couvrant pas leur nez. Dans un billet d'humeur publié par le New York Times, James Gorman, journaliste scientifique, affirme que porter son masque sous le nez est « un truc de mecs ». Il compare alors le « mask-slipping » (le fait de porter son masque sous son nez) au « manspreading », concept selon lequel les hommes écarteraient souvent les jambes lorsqu'ils s'asseyent, pour se mettre particulièrement à l'aise, empiétant ainsi sur l'espace des autres sièges » rapporte Slate.
Déjà, il faut partir du principe que le journaliste a raison, sans élément probant, quand il dit que ce sont surtout les hommes qui abaissent le masque sous leur nez. Puis partant de ce principe se contorsionner pour le suivre dans son raisonnement qui est une fausse interrogation sur ce qui pousserait les hommes à être moins scrupuleux sur cet aspect : « James Gorman s'interroge d'abord sur la taille du nez des hommes. Seraient-ils trop grands pour rester protégés sous un masque ? Selon le journaliste, cette théorie ne tient pas. Comment expliquer sinon que les masques des médecins de sexe masculin ne glissent pas lorsqu'ils s'occupent de patients ? La deuxième théorie que l'auteur du billet réfute est celle selon laquelle les hommes auraient besoin de plus d'air que les femmes et les enfants. Pour lui, cette idée ne tient pas la route, d'autant plus qu'il est toujours possible de respirer sous un masque. Certes, il est bien plus agréable de sentir l'air chatouiller son nez, mais mettre un masque correctement n'empêche ni les hommes, ni les femmes, de continuer à inhaler de l'air. » Parmi les choses que l’on regrette de l’époque avant Covid-19, il y a le journalisme dont aimerait aussi qu’il se déconfine pour de bon.
Lire l’article en entier sur le site de Slate
Déjà, il faut partir du principe que le journaliste a raison, sans élément probant, quand il dit que ce sont surtout les hommes qui abaissent le masque sous leur nez. Puis partant de ce principe se contorsionner pour le suivre dans son raisonnement qui est une fausse interrogation sur ce qui pousserait les hommes à être moins scrupuleux sur cet aspect : « James Gorman s'interroge d'abord sur la taille du nez des hommes. Seraient-ils trop grands pour rester protégés sous un masque ? Selon le journaliste, cette théorie ne tient pas. Comment expliquer sinon que les masques des médecins de sexe masculin ne glissent pas lorsqu'ils s'occupent de patients ? La deuxième théorie que l'auteur du billet réfute est celle selon laquelle les hommes auraient besoin de plus d'air que les femmes et les enfants. Pour lui, cette idée ne tient pas la route, d'autant plus qu'il est toujours possible de respirer sous un masque. Certes, il est bien plus agréable de sentir l'air chatouiller son nez, mais mettre un masque correctement n'empêche ni les hommes, ni les femmes, de continuer à inhaler de l'air. » Parmi les choses que l’on regrette de l’époque avant Covid-19, il y a le journalisme dont aimerait aussi qu’il se déconfine pour de bon.
Lire l’article en entier sur le site de Slate