L'état d'esprit de la génération Y s'impose
Alors que la génération "Y" fait parler d'elle depuis quelques années déjà, étant connue et caricaturée comme une population portant une casquette et des écouteurs en permanence, depuis un peu plus d'un an, leur état d'esprit semble s'imposer comme un phénomène de société. Rappelons que la génération "Y" représente les personnes nées entre 1980 et 1995, et qu'une bonne part de cette population est aujourd'hui sur le marché du travail. Les jeunes "Y" ont grandi dans l'univers des nouvelles technologies, n'ont pas connu un monde sans Sida, et ont pour la majorité, vécu dans des familles où les parents étaient plus souvent au travail qu'à la maison. Ainsi, c'est dans ce contexte que leur état d'esprit s'est forgé. Dans le constat que la réussite professionnelle n'est pas l’unique condition de la réussite d'une vie.
Vivre pour travailler, non merci
Si l’on compare la génération des baby-boomers, pour qui la réussite se caractérise par un poste à responsabilité, avec la génération "Y", l'on pourrait faire état d'un manque d'ambition certain. Pourtant, ce n'est pas la volonté de travailler qui manque à la génération "Y", car si travailler est important, réussir sa vie l’est beaucoup plus. La génération "Y" a vu ses parents galérer toute leur vie, ne rapportant à la maison que de la fatigue et de l'argent. Les jeunes "Y" refusent pour ainsi dire de se plier à ce mode de vie. Un état d'esprit qui ne touche pas qu’une population isolée, mais bien toute une génération. Alors, l'on pourrait critiquer le rapport hiérarchique difficile qu'ont les jeunes de la génération "Y", ou encore les accuser d'être fainéants. Mais en vérité, cette génération a le mérite de chercher une existence qui a du sens.
Vivre autrement
Ce n’est pas sans un certain orgueil que la génération "Y" refuse de rentrer dans le rang. Le travail doit avoir une portée plus significative qu’un statut social, ou qu’une fiche de salaire, pour animer leur motivation. Face aux idéaux selon lesquelles, nous avons fabriqué des jeunes paresseux, et sans volonté de réussir, Luce Janin-Devillars recadre les caractéristiques de la génération "Y", dans son livre "Être mieux au travail". Il s'avère donc que les 20-35 ans sont loin d'être des fainéants, bien au contraire. Ces derniers font même preuve d'ambitions plus grandes que les générations passées. La différence se situe elle, dans une subtile question qui est : "Pourquoi suis-je la ?". Une question prédominante dans l'esprit de la génération "Y", qui induit une volonté de réussite autre que professionnelle. Les ambitions sont donc présentes, mais à un autre niveau. La génération "Y" veut vivre autrement, autre chose, et vivre authentiquement. Dans un environnement chaleureux, et non ostentatoire.
Alors que la génération "Y" fait parler d'elle depuis quelques années déjà, étant connue et caricaturée comme une population portant une casquette et des écouteurs en permanence, depuis un peu plus d'un an, leur état d'esprit semble s'imposer comme un phénomène de société. Rappelons que la génération "Y" représente les personnes nées entre 1980 et 1995, et qu'une bonne part de cette population est aujourd'hui sur le marché du travail. Les jeunes "Y" ont grandi dans l'univers des nouvelles technologies, n'ont pas connu un monde sans Sida, et ont pour la majorité, vécu dans des familles où les parents étaient plus souvent au travail qu'à la maison. Ainsi, c'est dans ce contexte que leur état d'esprit s'est forgé. Dans le constat que la réussite professionnelle n'est pas l’unique condition de la réussite d'une vie.
Vivre pour travailler, non merci
Si l’on compare la génération des baby-boomers, pour qui la réussite se caractérise par un poste à responsabilité, avec la génération "Y", l'on pourrait faire état d'un manque d'ambition certain. Pourtant, ce n'est pas la volonté de travailler qui manque à la génération "Y", car si travailler est important, réussir sa vie l’est beaucoup plus. La génération "Y" a vu ses parents galérer toute leur vie, ne rapportant à la maison que de la fatigue et de l'argent. Les jeunes "Y" refusent pour ainsi dire de se plier à ce mode de vie. Un état d'esprit qui ne touche pas qu’une population isolée, mais bien toute une génération. Alors, l'on pourrait critiquer le rapport hiérarchique difficile qu'ont les jeunes de la génération "Y", ou encore les accuser d'être fainéants. Mais en vérité, cette génération a le mérite de chercher une existence qui a du sens.
Vivre autrement
Ce n’est pas sans un certain orgueil que la génération "Y" refuse de rentrer dans le rang. Le travail doit avoir une portée plus significative qu’un statut social, ou qu’une fiche de salaire, pour animer leur motivation. Face aux idéaux selon lesquelles, nous avons fabriqué des jeunes paresseux, et sans volonté de réussir, Luce Janin-Devillars recadre les caractéristiques de la génération "Y", dans son livre "Être mieux au travail". Il s'avère donc que les 20-35 ans sont loin d'être des fainéants, bien au contraire. Ces derniers font même preuve d'ambitions plus grandes que les générations passées. La différence se situe elle, dans une subtile question qui est : "Pourquoi suis-je la ?". Une question prédominante dans l'esprit de la génération "Y", qui induit une volonté de réussite autre que professionnelle. Les ambitions sont donc présentes, mais à un autre niveau. La génération "Y" veut vivre autrement, autre chose, et vivre authentiquement. Dans un environnement chaleureux, et non ostentatoire.