Est-ce que l’on demande à Arsène Lupin d’être cohérent et crédible ? Les déguisements, les pirouettes et autres facéties du personnage de Maurice Leblanc ont marqué des générations de lecteurs sans que l’on s’interroge sur la crédibilité du personnage. Un peu à l’image d’un Tintin ou d’autres personnages de bande dessinées, c’est l’ambiance et l’attachement aux personnages qui donne envie de poursuivre. Avec Lupin, dans l’ombre d’Arsène c’est un peu pareil. Le méchant, très méchant a l’air méchant. Le gentil, très gentil s’en sort par des pirouettes.
La série a déjà réussi à faire mentir ceux qui trouvaient absurdes qu’Omar Sy incarne Arsène Lupin – alors qu’en réalité son personnage est le fil d’un immigré sénégalais qui s’attache à Arsène Lupin parce que son père lui a offert le livre. La série a d’autres défauts évidents. Le jeu des acteurs secondaires, surtout du côté des policiers, est déplorable. Certains rebondissements ne tiennent pas la route. Mais le tout est rattrapé par une ambiance générale séduisante et bon enfant. Une série tout public d’aventure avec Paris comme décors qui explique que la production plaise aux quatre coins du monde.
Et si Télérama voit dans la série une énième adaptation ou hommage convenu à l’univers du gentleman cambrioleur, c’est peut-être que l’on a trop tendance à comparer les productions de plateforme avec les chefs d’œuvre du cinéma. Le Monde est plus clément. Voyant les points positifs d’une série sans prétention : « La dernière fois qu’Omar Sy a endossé l’habit d’une figure majeure de la fiction française, le Docteur Knock, l’opération a viré au désastre, tant la modernité de l’acteur jurait avec la désuétude de l’entreprise. Dans Lupin, Omar Sy a tout le loisir de déployer son charme juvénile tout en s’essayant à d’autres registres, au gré des transformations que le scénario impose à son personnage. »
La série a déjà réussi à faire mentir ceux qui trouvaient absurdes qu’Omar Sy incarne Arsène Lupin – alors qu’en réalité son personnage est le fil d’un immigré sénégalais qui s’attache à Arsène Lupin parce que son père lui a offert le livre. La série a d’autres défauts évidents. Le jeu des acteurs secondaires, surtout du côté des policiers, est déplorable. Certains rebondissements ne tiennent pas la route. Mais le tout est rattrapé par une ambiance générale séduisante et bon enfant. Une série tout public d’aventure avec Paris comme décors qui explique que la production plaise aux quatre coins du monde.
Et si Télérama voit dans la série une énième adaptation ou hommage convenu à l’univers du gentleman cambrioleur, c’est peut-être que l’on a trop tendance à comparer les productions de plateforme avec les chefs d’œuvre du cinéma. Le Monde est plus clément. Voyant les points positifs d’une série sans prétention : « La dernière fois qu’Omar Sy a endossé l’habit d’une figure majeure de la fiction française, le Docteur Knock, l’opération a viré au désastre, tant la modernité de l’acteur jurait avec la désuétude de l’entreprise. Dans Lupin, Omar Sy a tout le loisir de déployer son charme juvénile tout en s’essayant à d’autres registres, au gré des transformations que le scénario impose à son personnage. »