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Une personne sur dix en France est tatouée. Une proportion qui augmente très nettement si on se focalise sur les moins de 40 ans. Une proportion qui ne permet pas d’estimer la part de ceux qui regrettent leurs tatouages et seraient tentés de les effacer s’ils le pouvaient. Une découverte scientifique pourrait cependant changer la donne. « Si les tatouages ne changent pas d'apparence avec le temps, ce serait parce que les pigments sont constamment transmis à de nouvelles cellules lorsque les premières meurent, selon une étude dirigée par l'Inserm, le CNRS et l'Université Aix-Marseille regroupés au Centre d'Immunologie de Marseille Luminy et publiée le 6 mars 2018 dans la revue Journal of Experimental Medicine » rapporte le site Science et Avenir .
« Jusqu'à présent, on pensait que les tatouages persistaient parce que les pigments étaient stockés dans le tissu conjonctif situé dans le derme (sous l'épiderme), à 1 à 2 millimètres de profondeur, où l'on trouve des cellules appelées fibroblastes. Cependant, des chercheurs ont constaté que le pigment était en réalité entièrement capturé par les macrophages, des cellules immunitaires dont la capacité principale est d'engloutir les substances étrangères pour les éliminer ou les présenter au reste du système immunitaire » explique le site spécialisé. En clair, les cellules qui meurent libèrent les pigments qui sont ensuite intégrés par les nouvelles cellules. Une réponse qui a été donnée grâce à deux expériences avec des souris sur lesquelles Science et Avenir revient plus en profondeur.
Si le mode de fonctionnement est identique chez l’homme, alors les auteurs pensent avoir trouvé un levier pour faire disparaitre les tatouages. « Si cela se confirmait, ces résultats pourraient en effet permettre d'améliorer les techniques d'effacement des tatouages, aujourd'hui basées sur des impulsions laser qui provoquent la mort des cellules cutanées et la libération et fragmentation de leurs pigments afin qu'ils soient évacués par les vaisseaux lymphatiques » lit-on plus loin.
« Jusqu'à présent, on pensait que les tatouages persistaient parce que les pigments étaient stockés dans le tissu conjonctif situé dans le derme (sous l'épiderme), à 1 à 2 millimètres de profondeur, où l'on trouve des cellules appelées fibroblastes. Cependant, des chercheurs ont constaté que le pigment était en réalité entièrement capturé par les macrophages, des cellules immunitaires dont la capacité principale est d'engloutir les substances étrangères pour les éliminer ou les présenter au reste du système immunitaire » explique le site spécialisé. En clair, les cellules qui meurent libèrent les pigments qui sont ensuite intégrés par les nouvelles cellules. Une réponse qui a été donnée grâce à deux expériences avec des souris sur lesquelles Science et Avenir revient plus en profondeur.
Si le mode de fonctionnement est identique chez l’homme, alors les auteurs pensent avoir trouvé un levier pour faire disparaitre les tatouages. « Si cela se confirmait, ces résultats pourraient en effet permettre d'améliorer les techniques d'effacement des tatouages, aujourd'hui basées sur des impulsions laser qui provoquent la mort des cellules cutanées et la libération et fragmentation de leurs pigments afin qu'ils soient évacués par les vaisseaux lymphatiques » lit-on plus loin.